La Cour d’assises de Paris a suivi les réquisitions du parquet. Le Franco-sénégalais Moussa Coulibaly a été condamné jeudi 12 décembre 2019 à Paris à trente ans de réclusion criminelle pour avoir tenté d’assassiner au couteau trois militaires à Nice en février 2015, un peu moins d’un mois après les attentats de Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher, rapporte la presse française.
La juridiction a également assorti cette peine d’une période de sûreté des deux tiers, conformément à la demande de l’avocat général qui avait estimé dans la matinée que cet homme de 35 ans, « radicalisé depuis des années », n’avait montré que « peu ou pas de regrets » depuis les faits.
Mardi, un brigadier de la Force sentinelle, visé ce jour-là, est venu confirmer la volonté de « tuer » de l’accusé. Devant la Cour d’assises de Paris, il a raconté « la rage » de Moussa Coulibaly et le croche-pied qui avait permis de le « maîtriser ».
La juridiction a également assorti cette peine d’une période de sûreté des deux tiers, conformément à la demande de l’avocat général qui avait estimé dans la matinée que cet homme de 35 ans, « radicalisé depuis des années », n’avait montré que « peu ou pas de regrets » depuis les faits.
Il avait clamé sa haine de la France, des policiers, des militaires et des juifsEn garde à vue, Moussa Coulibaly avait clamé sa haine de la France, des policiers, des militaires et des juifs. A l’ouverture de son procès lundi, il avait pour la première fois reconnu « l’intégralité des faits », avant de revenir sur ses aveux mercredi, affirmant qu’il ne voulait « pas tuer » ces militaires.
Mardi, un brigadier de la Force sentinelle, visé ce jour-là, est venu confirmer la volonté de « tuer » de l’accusé. Devant la Cour d’assises de Paris, il a raconté « la rage » de Moussa Coulibaly et le croche-pied qui avait permis de le « maîtriser ».