Le président de la République du Sénégal qui dément formellement Dadis Camara

Le chef de l’Etat sénégalais tacle le chef de la junte militaire de la Guinée Conakry. Abdoulaye Wade a formellement démenti les informations avancées par Moussa Dadis Camara. C’est lors de la réunion du Conseil des ministres que le président de la République a, sans ambages, fait savoir que «les informations ayant circulé ce week-end et relatives à d’éventuels préparatifs d’attaque de la République sœur de Guinée par des troupes de narcotrafiquants massées aux frontières avec le Sénégal, la Guinée-Bissau et le Libéria, le chef de l’Etat a fait part des vérifications et recoupements faits auprès des forces de sécurité sénégalaise qui ont permis d’aboutir à la conclusion qu’aucune troupe n’est massée à notre frontière avec la Guinée». Par conséquent, a martelé le chef de l’Etat sénégalais à travers le communiqué du conseil des ministres : «ces informations sont totalement erronées et dénuées de tout fondement».
Le week-end dernier, le président du Conseil National pour la Démocratie et le Développement (CNDD) s’était fendu d’un communiqué pour affirmer que «le ministère de la Sécurité a été informé par les services de sécurité, ainsi que d’autres sources dignes de foi de la préparation d’une attaque contre la Guinée, à partir de ses frontières avec la Guinée Bissau et dans la région de la Casamance. Il est en effet signalé des regroupements et des mouvements d’hommes à la frontière nord avec la Guinée Bissau, à la frontière sud à Foya sur le territoire libérien». Moussa Dadis Camara avait ainsi menacé de représailles les pays limitrophes. «Toute violation de l'intégrité territoriale de la Guinée par un groupe armé, sera considéré comme un acte de guerre», avait-il déclaré. Tout en soutenant que ces «groupes armés à la solde de plusieurs cartels de drogue menacent l'intégrité territoriale du pays».
Le week-end dernier, le président du Conseil National pour la Démocratie et le Développement (CNDD) s’était fendu d’un communiqué pour affirmer que «le ministère de la Sécurité a été informé par les services de sécurité, ainsi que d’autres sources dignes de foi de la préparation d’une attaque contre la Guinée, à partir de ses frontières avec la Guinée Bissau et dans la région de la Casamance. Il est en effet signalé des regroupements et des mouvements d’hommes à la frontière nord avec la Guinée Bissau, à la frontière sud à Foya sur le territoire libérien». Moussa Dadis Camara avait ainsi menacé de représailles les pays limitrophes. «Toute violation de l'intégrité territoriale de la Guinée par un groupe armé, sera considéré comme un acte de guerre», avait-il déclaré. Tout en soutenant que ces «groupes armés à la solde de plusieurs cartels de drogue menacent l'intégrité territoriale du pays».