Dans le dossier de la tentative de putsch manqué le 7 décembre dernier au Bénin, un député du parti d’opposition Les Démocrates est en détention provisoire et sera jugé la semaine prochaine. Selon nos informations, il est inculpé pour « apologie de crime contre la sûreté de l'État et incitation à la rébellion ».
Le député de l'opposition Sounon Bouké comparaîtra en audience de flagrant délit le 30 décembre prochain devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Après une semaine de garde à vue, l'élu a été présenté mardi au parquet spécial de la Criet et mis en examen pour deux infractions, assorties d'un mandat de dépôt : « apologie de crime contre la sûreté de l'État » et « incitation à la rébellion ».
Le député inculpé a été transféré à la prison civile de Missrété, à la périphérie de Porto-Novo. Selon son conseil, Me Aboubacar Baparapé, les enquêteurs reprochent à Sounon Bouké d'avoir publié, le 7 décembre dernier – jour de la tentative de coup d'État avortée –, un message sur un forum WhatsApp. Le message incriminé se résumait à trois mots : « C'est jour de fête. » L'avocat regrette que son client soit
poursuivi pour cette seule phrase, mais il n’échappe pas un procès.
Les Démocrates, parti de Sounon Bouké, n'ont pas encore réagi officiellement. Toutefois, il y a quelques jours, l'un de ses collègues du même parti, Habibou Oroucobou, a adressé une question orale au gouvernement concernant cette interpellation. Selon un expert juridique, l'immunité parlementaire du député ne le protège pas dans ce cas précis : «Nous sommes en situation de flagrant délit», explique-t-il.
Après Candide Azannaï, président du parti Restaurer l’espoir et ancien ministre de la Défense, le député Sounon Bouké est la deuxième personnalité politique béninoise placée en détention provisoire dans le cadre de cette affaire, mais le premier à être jugé.
Le député de l'opposition Sounon Bouké comparaîtra en audience de flagrant délit le 30 décembre prochain devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Après une semaine de garde à vue, l'élu a été présenté mardi au parquet spécial de la Criet et mis en examen pour deux infractions, assorties d'un mandat de dépôt : « apologie de crime contre la sûreté de l'État » et « incitation à la rébellion ».
Le député inculpé a été transféré à la prison civile de Missrété, à la périphérie de Porto-Novo. Selon son conseil, Me Aboubacar Baparapé, les enquêteurs reprochent à Sounon Bouké d'avoir publié, le 7 décembre dernier – jour de la tentative de coup d'État avortée –, un message sur un forum WhatsApp. Le message incriminé se résumait à trois mots : « C'est jour de fête. » L'avocat regrette que son client soit
poursuivi pour cette seule phrase, mais il n’échappe pas un procès.
Les Démocrates, parti de Sounon Bouké, n'ont pas encore réagi officiellement. Toutefois, il y a quelques jours, l'un de ses collègues du même parti, Habibou Oroucobou, a adressé une question orale au gouvernement concernant cette interpellation. Selon un expert juridique, l'immunité parlementaire du député ne le protège pas dans ce cas précis : «Nous sommes en situation de flagrant délit», explique-t-il.
Après Candide Azannaï, président du parti Restaurer l’espoir et ancien ministre de la Défense, le député Sounon Bouké est la deuxième personnalité politique béninoise placée en détention provisoire dans le cadre de cette affaire, mais le premier à être jugé.