Jeunes manifestants du Mouvement du 20 février à Rabat au Maroc REUTERS/Stringer
A Casablanca, entourée d’une trentaine de personnes qui écoutent attentivement, une jeune femme parle politique. Un peu plus loin, des passants regardent des photos de manifestants ou déchiffrent de grandes banderoles étalées sur le sol « Liberté, dignité, démocratie », peut-on lire sur la place des Nations-Unies. On est loin de la foule d’il y a un an , mais pour Laïla, l’essentiel n’est pas là : « Aujourd’hui, qu’on soit dix ou vingt, ou trente, l’important pour nous, c’est de réveiller un peuple qu’on a endormi pendant trop longtemps ».
« On ne lâchera pas ! », scandent des manifestants dans la capitale, Rabat. Ici ils sont 1500. Même slogan, même combat : « Le message c’est que, oui, nous ne sommes pas morts, nous ne laisserons pas tomber notre combat ».
L’objectif est donc de maintenir la pression et d'agir comme une piqûre de rappel pour tout ce qui reste encore à changer dans le pays. Najib Chawki, l'un des animateurs du Mouvement du 20 février : « On a demandé la libération de détenus politiques et ils ont arrêtés d’autres activistes. On a demandé l’indépendance de la justice et la justice fonctionne toujours avec les appels de l’entourage royal. Donc rien n’a changé ». Un an après sa création, même affaibli, le Mouvement du 20 février veut continuer à jouer ce rôle de chien de garde.
Source: RFI
« On ne lâchera pas ! », scandent des manifestants dans la capitale, Rabat. Ici ils sont 1500. Même slogan, même combat : « Le message c’est que, oui, nous ne sommes pas morts, nous ne laisserons pas tomber notre combat ».
L’objectif est donc de maintenir la pression et d'agir comme une piqûre de rappel pour tout ce qui reste encore à changer dans le pays. Najib Chawki, l'un des animateurs du Mouvement du 20 février : « On a demandé la libération de détenus politiques et ils ont arrêtés d’autres activistes. On a demandé l’indépendance de la justice et la justice fonctionne toujours avec les appels de l’entourage royal. Donc rien n’a changé ». Un an après sa création, même affaibli, le Mouvement du 20 février veut continuer à jouer ce rôle de chien de garde.
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