Mercredi 12 février, la première manche de la confrontation Rabat-Alger s’est soldée par un match nul. L’Algérie briguait un poste au Conseil de Paix et de sécurité, organe clé de l’UA, une position aujourd’hui occupée par le Maroc depuis trois ans. Le lobbying des deux côtés a conduit au report de l’élection, aucun des deux n’a réussi à obtenir la majorité aux deux tiers, laissant vacant le poste réservé à l’Afrique du Nord.
Le bras de fer continue, avec un nouveau duel qui se prépare pour le poste stratégique de vice-président de la Commission, élu ce weekend. Les deux candidates favorites sont l’ambassadrice algérienne auprès de l’UA Selma Haddadi, et la Marocaine Latifa Akharbach, présidente de la Haute autorité de la Communication audiovisuelle au Maroc. Les deux pays mènent une campagne intense à l’issue incertaine. « C’est le stress, confie un membre de la délégation marocaine, l’élection au CPS nous a montré que certains électeurs ne tiennent pas leur parole, leur vote peut changer du jour au lendemain ».
Le bras de fer continue, avec un nouveau duel qui se prépare pour le poste stratégique de vice-président de la Commission, élu ce weekend. Les deux candidates favorites sont l’ambassadrice algérienne auprès de l’UA Selma Haddadi, et la Marocaine Latifa Akharbach, présidente de la Haute autorité de la Communication audiovisuelle au Maroc. Les deux pays mènent une campagne intense à l’issue incertaine. « C’est le stress, confie un membre de la délégation marocaine, l’élection au CPS nous a montré que certains électeurs ne tiennent pas leur parole, leur vote peut changer du jour au lendemain ».
Pour appuyer définitivement l’opération séduction, le président algérien Abdelmadjid Tebboune sera là en personne pour le sommet ce weekend. L’enjeu est en effet considérable : le vice-président de la Commission a de grandes responsabilités. Et cela éviterait à l’Algérie d’être marginalisée dans l’institution.