Dans ce centre d’enregistrement des déplacés du Donbass, Irina tient à montrer sur son téléphone la vidéo de ce qui reste de sa maison, touchée par deux bombardements à deux jours d’intervalle.
« Il n’y a plus de toit, ni cuisinière, ni frigo, il n’y a plus rien », souffle-t-elle. « Quand ça commence à bombarder sérieusement, des incendies se déclarent, mais il n’a plus ni pompiers, ni ambulance. On a un soudeur qui a fabriqué une sorte de coupole : il tape dessus avec une barre métallique quand il y a le feu et les gens accourent avec des seaux d’eau. » Irina et sa famille ont longtemps hésité avant de fuir. « C’est la meilleure des décisions. Il faut évacuer pour se mettre en sécurité, parce qu’aucun mur, aucune maison ne pourra nous sauver. »
« Il n’y a plus de toit, ni cuisinière, ni frigo, il n’y a plus rien », souffle-t-elle. « Quand ça commence à bombarder sérieusement, des incendies se déclarent, mais il n’a plus ni pompiers, ni ambulance. On a un soudeur qui a fabriqué une sorte de coupole : il tape dessus avec une barre métallique quand il y a le feu et les gens accourent avec des seaux d’eau. » Irina et sa famille ont longtemps hésité avant de fuir. « C’est la meilleure des décisions. Il faut évacuer pour se mettre en sécurité, parce qu’aucun mur, aucune maison ne pourra nous sauver. »