BFEM 2009 : les potaches jugent les épreuves "abordables"

Le Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) a démarré ce jeudi 16 juillet sur toute l’étendue du territoire sénégalais. Pour cette année le nombre de candidats est de 145 459, soit une hausse de 23 273 candidats, soit 19,4% comparé à l’année dernière. Les candidats se sont penchés ce matin sur les épreuves de dissertation française et de dictée suivie de questions. Des épreuves jugées «abordables» par la majorité des candidats rencontrés.



Au centre Hyacinthe Thiandoum, les professeurs ont bien démarré l’examen pour permettre aux 264 candidats de bien se concentrer sur les sujets. Paterre Coly, un professeur d’anglais affecté dans ce centre pour les besoins de l’examen soutient que «toutes les dispositions ont été prises pour un bon déroulement de l’examen».

Deux sujets sont soumis au choix des candidats. Le premier est : «Nombreux sont les élèves qui, à l’approche des examens sont pris d’une subite ferveur religieuse ou sollicitent les services d’un marabout, encouragés par leurs parents, comment peut-on expliquer l’attitude de ces élèves ? La réussite scolaire est-elle une affaire de foie ou de mérite personnelle ?» Et le second sujet est : «On constate que les gens, particulièrement les jeunes, lisent de moins en moins. Expliquez les raisons et dites ce que vous en pensez». Et l’épreuve de dictée suivie de questions à boucler la partie composition française du BFEM de la matinée.

Trouvé en pleine discussion avec ses amis Arona Sarr, jeune homme de teint noir et de petite taille confie que les épreuves de français sont abordables parce que les deux sujets sont d’actualité. «Je suis optimiste pour le début en attendant d’avoir les autres sujets» a-t-il soutenu. La candidate NDella Niane, abonde dans le même sens. «Les épreuves de français sont très abordables. Mais, je prie pour que les autres sujets ne soient pas difficiles pour que nous puissions garder notre optimisme» implore-t-elle.

Du côté des professeurs, c’est la vigilance. Ils sont concentrés dans leurs salles respectives et surveillent les potaches avec toute l’attention nécessaire. «Je ne ménagerai aucun effort pour traquer les tricheurs» soutient le professeur Sabeye Niang.

Mame Fatou Faty (Stagiaire)

Jeudi 16 Juillet 2009 18:15


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