Du nouveau dans l’affaire de la femme qui a perdu son bébé après avoir été contrainte d’accoucher devant l’hôpital Heinrich Lubkë de Diourbel, faute de place dans la salle. Le Tribunal de Grande instance de la même localité a jugé, jeudi 27 novembre 2025, la sage-femme du service de gynécologie de ladite structure, Fatou Diarra Dabo, poursuivie pour « mise en danger de la vie d'autrui et non-assistance à personne en danger ». Dans son réquisitoire, le parquet a requis deux ans de prison dont un an ferme contre la sage-femme Fatou.
Serigne Ndiongue, l'un des avocats de la prévenue, a plaidé, en amont, pour une disqualification du délit relatif à « la mise en danger de la vie d'autrui » et en aval la clémence quant à la « non-assistance à personne en danger ». Pour sa part, la partie civile, Astou Ndiaye, entendue par le juge, a demandé la somme d'un million de Fcfa en guise de dommages et intérêts.
Le verdict est attendu le 4 décembre prochain. En attendant, la mise en cause reste en détention.
Pour rappel, la dame Astou Ndiaye avait perdu son bébé après avoir accouché à la devanture de l'hôpital Heinrich Lubkë de Diourbel à cause d'un manque d'assistance. Ce jour-là, rappelle "Libération", la femme enceinte qui avait quitté son village s'est vue éconduite par un agent du service de gynécologie de cette structure sanitaire qui avait laissé entendre que toutes les places étaient occupées.
Serigne Ndiongue, l'un des avocats de la prévenue, a plaidé, en amont, pour une disqualification du délit relatif à « la mise en danger de la vie d'autrui » et en aval la clémence quant à la « non-assistance à personne en danger ». Pour sa part, la partie civile, Astou Ndiaye, entendue par le juge, a demandé la somme d'un million de Fcfa en guise de dommages et intérêts.
Le verdict est attendu le 4 décembre prochain. En attendant, la mise en cause reste en détention.
Pour rappel, la dame Astou Ndiaye avait perdu son bébé après avoir accouché à la devanture de l'hôpital Heinrich Lubkë de Diourbel à cause d'un manque d'assistance. Ce jour-là, rappelle "Libération", la femme enceinte qui avait quitté son village s'est vue éconduite par un agent du service de gynécologie de cette structure sanitaire qui avait laissé entendre que toutes les places étaient occupées.