Macky Sall n’a pas violé la loi en signant le décret révoquant Khalifa Sall de la tête de la mairie de Dakar. C’est la conclusion de la coalition Benno bokk yakaar (Bby) qui s’est penchée sur la question. En effet, pour les partisans de Macky Sall, cette décision aurait pu être prise après les conclusions de l’inspection générale d’Etat incriminant le désormais ex maire de Dakar dans l’affaire de la Caisse d’avance de sa mairie.
«La coalition Bby apporte les éclairages suivants sur la décision prise par le président de la République de révocation du maire de la Ville de Dakar. A cet égard, les dispositions du Code Général de Collectivités Territoriales et les faits articulés dans l’Arrêt de la Cour d’Appel du 30 Août 2018 permettent à l’Autorité de révoquer le Maire de la Ville de Dakar, en l’absence de toutes procédures judiciaires. L’article 140 du Code Général des Collectivités Territoriales permettait déjà à l’Autorité de procéder à sa suspension dès la publication du Rapport de l’Inspection Générale d’Etat et par suite sa révocation pour les faits énumérés par cet article et qui ne sont même pas limitatifs », relève le communiqué de la coalition présidentielle parvenue à PressAfrik.
Ces points sont, selon elle : «utilisation des deniers publics de la commune à des fins personnelles ou privées ; prêts d’argent effectués sur les recettes des communes ; faux en écriture publique authentique visé au Code pénal ; faux commis dans certains documents administratifs, dans les feuilles de route et certificats visés au Code pénal… »
Et, ajoutent les ouailles du Président Sall : «l’arrêt rendu par la Chambre Correctionnelle de la Cour d’Appel de Dakar a confirmé d’une manière définitive les délits de faux, usage de faux, escroquerie portant sur les deniers publics pour lesquels le Maire de la Ville de Dakar a été condamné par jugement en date du 30 Mars 2018 du Tribunal de Grande Instance de Dakar. Un pourvoi en cassation n’est pas suspensif des conséquences civiles et administratives de la décision rendue par la Cour d’Appel de Dakar. Seules les dispositions pénales sont suspensives en cas de pourvoi en cassation. Par voie de conséquence, le Président de la République est fondé légalement à prendre la décision de révoquer le Maire de la Ville de Dakar pour garantir le respect de la loi, l’unité de l’Etat et le bon fonctionnement de la Ville de Dakar».
La prochaine étape devrait être, à les en croire, l’élection d’un nouveau maire à la tête de la ville de Dakar.
«La coalition Bby apporte les éclairages suivants sur la décision prise par le président de la République de révocation du maire de la Ville de Dakar. A cet égard, les dispositions du Code Général de Collectivités Territoriales et les faits articulés dans l’Arrêt de la Cour d’Appel du 30 Août 2018 permettent à l’Autorité de révoquer le Maire de la Ville de Dakar, en l’absence de toutes procédures judiciaires. L’article 140 du Code Général des Collectivités Territoriales permettait déjà à l’Autorité de procéder à sa suspension dès la publication du Rapport de l’Inspection Générale d’Etat et par suite sa révocation pour les faits énumérés par cet article et qui ne sont même pas limitatifs », relève le communiqué de la coalition présidentielle parvenue à PressAfrik.
Ces points sont, selon elle : «utilisation des deniers publics de la commune à des fins personnelles ou privées ; prêts d’argent effectués sur les recettes des communes ; faux en écriture publique authentique visé au Code pénal ; faux commis dans certains documents administratifs, dans les feuilles de route et certificats visés au Code pénal… »
Et, ajoutent les ouailles du Président Sall : «l’arrêt rendu par la Chambre Correctionnelle de la Cour d’Appel de Dakar a confirmé d’une manière définitive les délits de faux, usage de faux, escroquerie portant sur les deniers publics pour lesquels le Maire de la Ville de Dakar a été condamné par jugement en date du 30 Mars 2018 du Tribunal de Grande Instance de Dakar. Un pourvoi en cassation n’est pas suspensif des conséquences civiles et administratives de la décision rendue par la Cour d’Appel de Dakar. Seules les dispositions pénales sont suspensives en cas de pourvoi en cassation. Par voie de conséquence, le Président de la République est fondé légalement à prendre la décision de révoquer le Maire de la Ville de Dakar pour garantir le respect de la loi, l’unité de l’Etat et le bon fonctionnement de la Ville de Dakar».
La prochaine étape devrait être, à les en croire, l’élection d’un nouveau maire à la tête de la ville de Dakar.