Le coup d’envoi de la force conjointe devait notamment être placé sous le signe d’une appropriation par les cinq chefs d’Etat africains de leur propre sécurité, au-delà des actions menées par la France et l’ONU au Sahel. Si cette dimension a bien été au cœur des discours, force est de constater que le président malien et son invité d’honneur Emmanuel Macron, seuls à s’exprimer, ont quelque peu relayé cet aspect au second plan.
A ceux qui se demandaient si le soutien de Paris à la création de cette force africaine pourrait présager un désengagement français, le président Macron a répondu à plusieurs reprises que la force G5 viendrait en complémentarité de Barkhane et de la Minusma. « Nous y mettrons les moyens qu’il faut, la détermination qu’il faut, et je sais que cela prendra du temps. Mais nous gagnerons cette bataille pour la liberté », a-t-il martelé.
Sur le plan des annonces, pour ce qui est du volet militaire, les pays du G5 ont annoncé débloquer 10 millions d’euros chacun; la France, une dotation de 8 millions d’euros sur 5 ans, en plus d’aides opérationnelles et techniques. Malgré ces efforts et les 50 millions déjà promis par l’Union européenne, ces financements atteignent tout juste le quart du coût nécessaire à cette force conjointe, estimé à 423 millions d’euros selon le président malien. D’où l’appel lancé par Emmanuel Macron au G5 à prouver son efficacité sur le terrain pour convaincre d’autres bailleurs et l’accent mis sur l’impératif d’une «responsabilité réciproque» entre la France et ses alliés africains.
Source :RFI
A ceux qui se demandaient si le soutien de Paris à la création de cette force africaine pourrait présager un désengagement français, le président Macron a répondu à plusieurs reprises que la force G5 viendrait en complémentarité de Barkhane et de la Minusma. « Nous y mettrons les moyens qu’il faut, la détermination qu’il faut, et je sais que cela prendra du temps. Mais nous gagnerons cette bataille pour la liberté », a-t-il martelé.
Sur le plan des annonces, pour ce qui est du volet militaire, les pays du G5 ont annoncé débloquer 10 millions d’euros chacun; la France, une dotation de 8 millions d’euros sur 5 ans, en plus d’aides opérationnelles et techniques. Malgré ces efforts et les 50 millions déjà promis par l’Union européenne, ces financements atteignent tout juste le quart du coût nécessaire à cette force conjointe, estimé à 423 millions d’euros selon le président malien. D’où l’appel lancé par Emmanuel Macron au G5 à prouver son efficacité sur le terrain pour convaincre d’autres bailleurs et l’accent mis sur l’impératif d’une «responsabilité réciproque» entre la France et ses alliés africains.
Source :RFI
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