Le député mauritanien et président de l’Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA), Biram Ould Dah Abeid, a été sommé de mettre fin à ses activités politiques au Sénégal. Cette décision fait suite à une convocation ce samedi par le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, qui lui a notifié que les autorités mauritaniennes avaient exprimé leur mécontentement quant à ses prises de parole sur le territoire sénégalais. En conséquence, les autorités sénégalaises lui interdisent désormais toute activité politique dans le pays.
« On m’a clairement signalé de cesser mes activités. Ils m’ont informé qu’ils avaient reçu des complaintes du régime mauritanien, m’accusant d’avoir tenu un discours violent incitant à la violence, ce que je n’ai jamais fait. Jamais, au cours de mon long parcours de militant, d’opposant persécuté, emprisonné et privé de droits civiques, je ne me suis engagé dans de tels propos », a-t-il déclaré sur les ondes de la RFM.
Il a également ajouté : « J’ai rappelé au ministre que je suis sans doute la figure la plus réprimée d’Afrique francophone et d’Afrique du Nord. Je suis connu sur le plan international, respecté dans toutes les grandes institutions de défense des droits humains. Nous sommes, par ailleurs, profondément attachés à la relation entre la Mauritanie et le Sénégal. Jamais nous n’avons agi dans le but de compromettre les liens entre nos deux pays ».
« On m’a clairement signalé de cesser mes activités. Ils m’ont informé qu’ils avaient reçu des complaintes du régime mauritanien, m’accusant d’avoir tenu un discours violent incitant à la violence, ce que je n’ai jamais fait. Jamais, au cours de mon long parcours de militant, d’opposant persécuté, emprisonné et privé de droits civiques, je ne me suis engagé dans de tels propos », a-t-il déclaré sur les ondes de la RFM.
Il a également ajouté : « J’ai rappelé au ministre que je suis sans doute la figure la plus réprimée d’Afrique francophone et d’Afrique du Nord. Je suis connu sur le plan international, respecté dans toutes les grandes institutions de défense des droits humains. Nous sommes, par ailleurs, profondément attachés à la relation entre la Mauritanie et le Sénégal. Jamais nous n’avons agi dans le but de compromettre les liens entre nos deux pays ».