Suite à la blessure par balle d’un pêcheur sénégalais aux larges des eaux mauritaniennes, les acteurs évoluant dans ce secteur à Saint-Louis sont dans tous leurs états. En effet, de l’avis de Amady Ady Diallo, coordonnateur du Clpa, les garde-côtes mauritaniens n’avaient aucune raison de réagir comme ils l’ont fait, d’autant plus que le Sénégal et la Mauritanie sont unis par l’histoire et la géographie.
De l’avis de M. Diallo, seules des concertations entre l’Etat et les pêcheurs d’un côté, et de l’autre, des discussions entre les plus autorités des deux Etats peuvent décanter la situation. Mais en attendant, il invite les pêcheurs à attendre d’avoir des licences de pêche avant de se rendre à nouveau en Mauritanie.
Revenant sur les faits, le responsable des pêcheurs dans la Langue de Barbarie rappelle que deux pirogues sont toujours entre les mains des autorités mauritaniennes.