Blocages du déminage en Casamance, la gestion des licences d'Importation de riz (DIPA) : le gouvernement répond à Guy Marius Sagna



Le depputé Guy Marius Sagna a annoncé avoir reçu des reponses du gouvernement portant sur des sujets comme le dossiers sur le "déminage humanitaire en Casamance", "la gestion des déclarations d'Importation de Produits Alimentaires (DIPA)", entre autres. 

Dans sa question "Casamance : le Déminage Humanitaire Bloqué par une "Absence de Base Légale" introduite le 21 juillet 2025, le parlementaire avait souligné que le Centre National d’Action Antimines du Sénégal (CNAMS) et son Projet d’Assistance à la Lutte Antimine en Casamance (PALAC) sont en crise, insistant sur les "retards de salaires pour le personnel, coupure d'Internet, factures d'eau et d'électricité impayées, et suspension des missions de supervision sur le terrain".

En réponse, à cette interpellation, selon Guy Maius Sagna, le ministère de l'Intégration africaine, des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'extérieur a révélé que si le "CNAMS a bénéficié en 2025 d'un budget en hausse (465 millions de F CFA, soit 165 millions de plus que la subvention annuelle), l'argent ne parvient pas aux travailleurs". Le ministère justifie ce blocage par une anomalie administrative remontant à la création du PALAC : "le projet et les contrats des travailleurs étaient initialement prévus pour durer de 2007 à 2009. Selon la tutelle, l'absence de décision administrative prolongeant officiellement ce projet créerait une "absence de base légale pour le paiement des salaires", lit-on sur la publication de Guy postée sur sa page Facebook.

Toujours dans la reponse, "le gouvernement assure travailler à la réforme et à la régularisation du statut du CNAMS/PALAC. L'élu, tout en reconnaissant les efforts, a promis de se rapprocher des travailleurs et d'exiger une plus grande célérité des ministères, soulignant que les anomalies notées ne sont "pas de la responsabilité des travailleurs."

Pour ce qui concerne DIPA, Guy Marius Sagna a posé des questions Incisives sur la "Rupture" Promise". 
" Le parlementaire a adressé une série de questions écrites au Ministre de l'Industrie et du Commerce, exigeant des clarifications sur la gestion des récépissés de "Déclaration d'Importation de Produits Alimentaires (DIPA)", un système décrié par le passé. Rappelant que les DIPA "faisaient l'objet de tous les abus, toutes les opacités, tous les antidémocratiques" avant l'arrivée du nouveau régime en avril 2024.

Parmi les questions adressées au ministre, l'élu demande "l' audit des DIPA mené depuis avril 2024, notamment sur le schéma de distribution du sucre (50 % aux commerçants, 25 % à la CSS, 25 % en stocks de sécurité) et si celui-ci a révélé des pratiques de clientélisme ? Le ministre, est-il informé de reventes de DIPA "à 20 000 F CFA ou 25 000 F CFA la tonne de sucre" ? Quelles quantités de DIPA ont été octroyées par aliment, sur la base de quels critères, et quel processus de sélection est utilisé pour les bénéficiaires ? Un comité est-il chargé de la délivrance des DIPA, ou est-ce une seule personne qui en décide ? Des non-commerçants, en ont-ils bénéficié ?"

Pour l'heure, a indiqué le deputé, "la réponse du ministre de l'Industrie et du Commerce sur ce dossier brûlant n'a pas été partagée.

Cependant, le parlementaire a également mentionné que le ministère des Affaires Etrangères a informé de mesures prises pour résoudre les difficultés des usagers du serveur 206010 du Bureau État Civil (BEC)".


Fatime Gueye (Stagiaire)

Lundi 20 Octobre 2025 16:38


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