Ce jugement prive Jair Bolsonaro, 68 ans, d'une candidature à la présidentielle de 2026.
L'ex-président brésilien Jair Bolsonaro a été condamné, ce vendredi 30 juin, à huit ans d'inéligibilité pour "abus de pouvoir", en raison des "fausses" informations qu'il a disséminées sur le système de vote électronique avant sa défaite au scrutin de 2022.
Le jugement des sept magistrats du Tribunal supérieur électoral (TSE) de Brasilia, décidé à cinq voix contre deux, prive Jair Bolsonaro, 68 ans, d'une candidature à la présidentielle de 2026 et ouvre la bataille pour sa succession au sein de la droite et de l'extrême droite. Sa défense a cependant fait savoir qu'elle ferait appel.
Ce discours sur une supposée vulnérabilité, propice à la fraude, du système électoral, ce nostalgique de la dictature militaire (1964-1985) l'aura martelé durant sa campagne. Il aura attisé la colère de ses partisans les plus radicaux qui, le 8 janvier, quelques jours après l'investiture de Lula, ont pris d'assaut et saccagé les sièges des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire à Brasilia.
Le bolsonarisme plus ancré que jamais
La question du leadership du camp Bolsonaro se pose désormais. Aucune figure ne s'impose pour l'heure comme recours, mais le bolsonarisme est plus ancré que jamais. Les partis de droite et d'extrême droite sont encore plus forts au Parlement qu'ils ne l'étaient sous le mandat de Jair Bolsonaro et ce dernier avait perdu de justesse, avec seulement 1,8 % d'écart au second tour face à Lula, de retour après deux mandats (2003-2010).
Jair Bolsonaro a d'autres épreuves judiciaires devant lui. En plus d'une quinzaine de procédures devant le tribunal électoral, l'ex-dirigeant est ciblé par la Cour suprême dans cinq affaires, notamment pour son rôle présumé d'inspirateur des attaques du 8 janvier. Il risque la prison.
L'ex-président brésilien Jair Bolsonaro a été condamné, ce vendredi 30 juin, à huit ans d'inéligibilité pour "abus de pouvoir", en raison des "fausses" informations qu'il a disséminées sur le système de vote électronique avant sa défaite au scrutin de 2022.
Le jugement des sept magistrats du Tribunal supérieur électoral (TSE) de Brasilia, décidé à cinq voix contre deux, prive Jair Bolsonaro, 68 ans, d'une candidature à la présidentielle de 2026 et ouvre la bataille pour sa succession au sein de la droite et de l'extrême droite. Sa défense a cependant fait savoir qu'elle ferait appel.
Ce discours sur une supposée vulnérabilité, propice à la fraude, du système électoral, ce nostalgique de la dictature militaire (1964-1985) l'aura martelé durant sa campagne. Il aura attisé la colère de ses partisans les plus radicaux qui, le 8 janvier, quelques jours après l'investiture de Lula, ont pris d'assaut et saccagé les sièges des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire à Brasilia.
Le bolsonarisme plus ancré que jamais
La question du leadership du camp Bolsonaro se pose désormais. Aucune figure ne s'impose pour l'heure comme recours, mais le bolsonarisme est plus ancré que jamais. Les partis de droite et d'extrême droite sont encore plus forts au Parlement qu'ils ne l'étaient sous le mandat de Jair Bolsonaro et ce dernier avait perdu de justesse, avec seulement 1,8 % d'écart au second tour face à Lula, de retour après deux mandats (2003-2010).
Jair Bolsonaro a d'autres épreuves judiciaires devant lui. En plus d'une quinzaine de procédures devant le tribunal électoral, l'ex-dirigeant est ciblé par la Cour suprême dans cinq affaires, notamment pour son rôle présumé d'inspirateur des attaques du 8 janvier. Il risque la prison.