Le projet de budget 2026 du ministère de la Microfinance et de l'Économie Sociale et Solidaire (MMESS) a été examiné ce samedi par les députés à l'Assemblée nationale, en présence du ministre Alioune Dione. Les discussions ont été marquées par la réduction significative des crédits de paiement, qui passent de 15,25 milliards de F CFA en 2025 à 7,72 milliards de F CFA pour 2026, soit une baisse de 7 527 738 124 F CFA (-49,34 %).
Le Ministre Dione a justifié cette diminution par la fin du programme « Plasepri » et des omissions techniques, notamment le reliquat d'un prêt BID pour le PROMISE (3,79 milliards de F CFA) et une garantie non comptabilisée (900 millions de F CFA) pour un fonds Moudharaba BID.
Cependant, le ministre des Finances et du Budget a tenu à rassurer l'Assemblée, promettant que les dotations omises seront intégrées. De plus, les fonds recouvrés (environ 10 milliards de F CFA) seront mis à disposition pour le financement de l'Économie Sociale et Solidaire, notamment via le mécanisme revolving de la PLASEPRI. Au total, le ministère prévoit de disposer de plus de 20 milliards de F CFA en ressources budgétaires et financières pour 2026.
Le ministre a souligné l'engagement de son département dans la mise en œuvre de l'Agenda national de Transformation. Il a présenté les efforts de rationalisation ayant permis de mobiliser 6,7 milliards de F CFA réinjectés dans le financement des Coopératives Productives Solidaires (CPS), un mécanisme qu'il juge essentiel pour la lutte contre la pauvreté. L'année 2026 sera d'ailleurs l'année de l'économie sociale et solidaire.
Malgré les explications, plusieurs députés ont déploré la faiblesse des ressources allouées initialement au ministère, notamment la prédominance des dépenses de fonctionnement sur l'investissement, et ont plaidé pour une hausse significative des crédits. Ils ont également soulevé des préoccupations concernant, les taux d'intérêt excessifs pratiqués par certaines institutions de microfinance, la rationalisation des nombreuses structures de financement comme la DER/FJ et le FONGIP, mais aussi les lenteurs administratives dans la mise en place et le financement des nouvelles CPS.
En réponse, le ministre a insisté sur les avancées dans le secteur, notamment la stratégie de financement ciblé et le Pacte pour l'inclusion financière universelle (PACTIFU), visant à plafonner les taux d'intérêt à un maximum de 5 % pour les TPE/PME et acteurs de l'ESS.
Au terme des échanges, les parlementaires se sont déclarés satisfaits des réponses et ont adopté à la majorité le projet de budget 2026 du ministère de la Microfinance et de l'Économie Sociale et Solidaire.
Le Ministre Dione a justifié cette diminution par la fin du programme « Plasepri » et des omissions techniques, notamment le reliquat d'un prêt BID pour le PROMISE (3,79 milliards de F CFA) et une garantie non comptabilisée (900 millions de F CFA) pour un fonds Moudharaba BID.
Cependant, le ministre des Finances et du Budget a tenu à rassurer l'Assemblée, promettant que les dotations omises seront intégrées. De plus, les fonds recouvrés (environ 10 milliards de F CFA) seront mis à disposition pour le financement de l'Économie Sociale et Solidaire, notamment via le mécanisme revolving de la PLASEPRI. Au total, le ministère prévoit de disposer de plus de 20 milliards de F CFA en ressources budgétaires et financières pour 2026.
Le ministre a souligné l'engagement de son département dans la mise en œuvre de l'Agenda national de Transformation. Il a présenté les efforts de rationalisation ayant permis de mobiliser 6,7 milliards de F CFA réinjectés dans le financement des Coopératives Productives Solidaires (CPS), un mécanisme qu'il juge essentiel pour la lutte contre la pauvreté. L'année 2026 sera d'ailleurs l'année de l'économie sociale et solidaire.
Malgré les explications, plusieurs députés ont déploré la faiblesse des ressources allouées initialement au ministère, notamment la prédominance des dépenses de fonctionnement sur l'investissement, et ont plaidé pour une hausse significative des crédits. Ils ont également soulevé des préoccupations concernant, les taux d'intérêt excessifs pratiqués par certaines institutions de microfinance, la rationalisation des nombreuses structures de financement comme la DER/FJ et le FONGIP, mais aussi les lenteurs administratives dans la mise en place et le financement des nouvelles CPS.
En réponse, le ministre a insisté sur les avancées dans le secteur, notamment la stratégie de financement ciblé et le Pacte pour l'inclusion financière universelle (PACTIFU), visant à plafonner les taux d'intérêt à un maximum de 5 % pour les TPE/PME et acteurs de l'ESS.
Au terme des échanges, les parlementaires se sont déclarés satisfaits des réponses et ont adopté à la majorité le projet de budget 2026 du ministère de la Microfinance et de l'Économie Sociale et Solidaire.