Le maire socialiste de la capitale sénégalaise n’en finit pas de dénoncer l’Acte III de la décentralisation qui selon lui est à l’origine de beaucoup de problèmes de dysfonctionnement de certaines collectivités locales dont celle de la ville de Dakar. Selon Khalifa Sall, « les nouvelles de l’Acte III de la décentralisation relatives à la mise en œuvre du budget sont problématiques, car elles peuvent porter à confusion », soutient le maire socialiste dans "l'As". "Nous disposons en vérité d’un budget fictif qui a été fixé à 61 milliards. Alors que nos ressources réelles ne recouvrent que 46 milliards de Fcfa. On veut nous imposer par un jeu d’écriture que nous prenions en compte les recettes d’investissements dans notre budget », fulmine Khalifa Sall. Ajoutant qu’il faut dire que ce budget de 61 milliards ne correspond à aucune réalité », révèle l’édile de la capitale, avant d’ajouter « nous avons été obligés de nos conformer à cette nouvelle disposition exigée par le précepteur ».
Le maire de la capitale Khalifa Sall, dit à qui veut l’entendre que ce nouveau budget est de 46 milliards de francs, c’est le montant réel des fonds disponibles pour la mairie de Dakar. Une précision qui provoqué de vifs échanges entre lui et le préfet de la ville de Dakar, Baye Oumy Gueye, qui s’est employé à minimiser la thèse soutenue par Khalifa Sall. «Le vote a un principe de base qui est la sincérité et veut qu’on mette en scelle des fonds dont est sûr de pouvoir disposer », réagit le préfet.
Au cours de ce vote, les différentes interpellations des conseillers municipaux ont permis au maire de fixer les grandes lignes du budget 2016.
Le maire de la capitale Khalifa Sall, dit à qui veut l’entendre que ce nouveau budget est de 46 milliards de francs, c’est le montant réel des fonds disponibles pour la mairie de Dakar. Une précision qui provoqué de vifs échanges entre lui et le préfet de la ville de Dakar, Baye Oumy Gueye, qui s’est employé à minimiser la thèse soutenue par Khalifa Sall. «Le vote a un principe de base qui est la sincérité et veut qu’on mette en scelle des fonds dont est sûr de pouvoir disposer », réagit le préfet.
Au cours de ce vote, les différentes interpellations des conseillers municipaux ont permis au maire de fixer les grandes lignes du budget 2016.