Les quatre jeunes gens qui étaient à la barre mardi avaient été radiés des effectifs de l'armée pour ces faits.
Mais ils comparaissaient pour des faits de recel aggrave, association de malfaiteurs, vols qualifiés, détention illégale d'armes et de munitions de guerre.
Ces ex-soldats de première classe expliquent du reste que c'est confronté aux difficultés liées à leur nouvelle situation de chômeurs qu'ils ont adhéré au projet de braquer boutiques, auberges, caves et stations-services dans la ville de Ouagadougou.
L'idée et les armes étaient fournies par un caporal de leur corps d'origine aujourd'hui en fuite.
Les armes ont été dérobées pendant les mutineries, mais les faits ont été commis alors que les inculpés avaient déjà été radiés de l'armée.
Les avocats de la défense ont donc dès le début de l'audience soulevé une exception d'incompétence du tribunal militaire.
Les faits ayant été commis au moment où les accusés n'avaient plus la qualité de militaire qui justifie la saisine du tribunal militaire, l'affaire devrait, selon eux être renvoyée devant les tribunaux de droit commun.
Ils n'ont pas été suivis par le tribunal.
Le débat au fond n'a pas apporté de grandes révélations. Les ex-soldats ont tous reconnu avoir participé aux braquages même si le niveau de responsabilité diffère d'un accusé à l'autre.
Ils ont tous regretté leurs actes et demandent la clémence du tribunal et le pardon des victimes.
Le tribunal les a visiblement entendus.
Ils ont écopé de 6 ans fermes pour la plus lourde peine à 5 ans de prison avec sursis.
Le cerveau de la bande en cabale a été condamné à 10 ans de prison ferme.
Mais ils comparaissaient pour des faits de recel aggrave, association de malfaiteurs, vols qualifiés, détention illégale d'armes et de munitions de guerre.
Ces ex-soldats de première classe expliquent du reste que c'est confronté aux difficultés liées à leur nouvelle situation de chômeurs qu'ils ont adhéré au projet de braquer boutiques, auberges, caves et stations-services dans la ville de Ouagadougou.
L'idée et les armes étaient fournies par un caporal de leur corps d'origine aujourd'hui en fuite.
Les armes ont été dérobées pendant les mutineries, mais les faits ont été commis alors que les inculpés avaient déjà été radiés de l'armée.
Les avocats de la défense ont donc dès le début de l'audience soulevé une exception d'incompétence du tribunal militaire.
Les faits ayant été commis au moment où les accusés n'avaient plus la qualité de militaire qui justifie la saisine du tribunal militaire, l'affaire devrait, selon eux être renvoyée devant les tribunaux de droit commun.
Ils n'ont pas été suivis par le tribunal.
Le débat au fond n'a pas apporté de grandes révélations. Les ex-soldats ont tous reconnu avoir participé aux braquages même si le niveau de responsabilité diffère d'un accusé à l'autre.
Ils ont tous regretté leurs actes et demandent la clémence du tribunal et le pardon des victimes.
Le tribunal les a visiblement entendus.
Ils ont écopé de 6 ans fermes pour la plus lourde peine à 5 ans de prison avec sursis.
Le cerveau de la bande en cabale a été condamné à 10 ans de prison ferme.