Il y a un an jour pour jour, Jean Bigirimana quittait son domicile de Bujumbura pour la petite localité de Bugarama, à une trentaine de kilomètres à l'est de la capitale du Burundi, pour y rencontrer un contact. Il part ce matin-là en promettant à son épouse qu'il rentrerait déjeuner. Ni sa femme, ni ses deux enfants ne le reverront plus.
Au fil des heures, la rédaction de Iwacu, l'un des rares médias indépendants encore actifs au Burundi, s'inquiète et commence à passer des coups de fil.
Des témoins assurent alors avoir vu le jeune journaliste se faire arrêter par des agents du très redouté SNR, le Service national de renseignement, qui dépend directement du président burundais. C'est la dernière fois qu'il a été vu. Ensuite ses confrères perdent définitivement sa trace.
Dans un premier temps, la police du Burundi n'a pas bougé, ce sont les journalistes d'Iwacu, son journal, qui enquêtent. Ils finissent même par découvrir deux corps, dont l'un décapité, mais impossible de les identifier.
Un an après, aucun progrès dans l'enquête, comme d'ailleurs dans la plupart des cas de disparitions imputables aux forces de l'ordre, selon l'ONU. Pire, sa femme et ses enfants ont fait l'objet de menaces de mort.
Au fil des heures, la rédaction de Iwacu, l'un des rares médias indépendants encore actifs au Burundi, s'inquiète et commence à passer des coups de fil.
Des témoins assurent alors avoir vu le jeune journaliste se faire arrêter par des agents du très redouté SNR, le Service national de renseignement, qui dépend directement du président burundais. C'est la dernière fois qu'il a été vu. Ensuite ses confrères perdent définitivement sa trace.
Dans un premier temps, la police du Burundi n'a pas bougé, ce sont les journalistes d'Iwacu, son journal, qui enquêtent. Ils finissent même par découvrir deux corps, dont l'un décapité, mais impossible de les identifier.
Un an après, aucun progrès dans l'enquête, comme d'ailleurs dans la plupart des cas de disparitions imputables aux forces de l'ordre, selon l'ONU. Pire, sa femme et ses enfants ont fait l'objet de menaces de mort.