
En octobre dernier, lors du tirage au sort de la CAN 2013, tous les observateurs n’avaient d’yeux que pour le groupe D, surnommé très rapidement le « groupe de la mort ». Et mort il y a bien eu. Aucune des quatre équipes n’a été capable d’atteindre le dernier carré. L’Algérie, la Côte d’Ivoire, le Togo et la Tunisie sont rentrés plus vite que prévu à la maison.
Les Eperviers au rendez-vous
Si on ne donnait pas cher des Eperviers, emmenés par Emmanuel Adebayor sous la houlette du sélectionneur Didier Six, ce sont finalement eux qui ont tiré les marrons du feu. Pour la première fois de son histoire, le Togo a passé le cap du premier tour et a joué son premier quart de finale contre le Burkina Faso. Mais les Eperviers se sont inclinés face aux Etalons (1-0). Au départ, personne n’aurait misé un centime sur ce parcours. Cette performance restera comme une bonne surprise avec même un premier but en phase finale d’une CAN pour Adebayor.
Les problèmes internes de l’équipe ont pour une fois été dépassés même si à l’issue de leur tournoi, quelques joueurs sous le coup de la déception ont chargé l’entraîneur. « Le coach n'a pas été un atout ! », a lâché Adebayor au micro de RFI. « Moi j'étais sur le terrain, donc je ne pouvais pas faire les deux (joueur et entraîneur). J'ai essayé de faire de mon mieux, mais c'est vrai que cela ne nous a pas aidés. Mais bon ce n'est pas le moment de chercher des boucs-émissaires. Le plus important c'est de rentrer chez nous tranquillement et demain on verra ce que l'on a à se dire ». Des critiques également reprises par Kossi Agassa, le gardien de Reims et des Eperviers. « Il faut changer le staff technique, c'est ça qui nous a fait défaut. » Le Togo devra faire son bilan et prendre les décisions qui s'imposent pour revenir encore plus fort.
Les Eléphants accouchent (encore) d'une souris
A propos de défaut, il serait intéressant de comprendre comment une équipe aussi riche en stars que le Côte d’Ivoire n’y arrive toujours pas. Les Eléphants sont sortis du tournoi après leur défaite en quart de finale face au Nigeria (2-1). Déjà lors de leur première rencontre face au Togo, malgré une victoire, les coéquipiers de Didier Drogba n’avaient pas convaincu. Ce qui a fait dire à Sabri Lamouchi : « C’est la pire prestation depuis que je suis à la tête de cette équipe. Je ne m’attendais pas à un match aussi compliqué. » Monté en puissance lors des deux autres matches contre la Tunisie et l’Algérie, le collectif ivoirien n’a pas trouvé la solution face aux Nigérians. L’édition 2013 s’ajoute à 2012, 2010, 2008 et 2006. En 7 ans, la génération Drogba n’a pas pu décrocher un deuxième titre continental. Ce qui n'a pas empêché le sélectionneur Sabri Lamouchi d'être confirmé par sa fédération pour poursuivre l'aventure.
Après une très belle phase de qualification qui leur avait permis d’inscrire neuf buts en quatre matches, les Algériens sont, eux, complètement passés à côté de leur sujet. Aucun joueur n’a trouvé le chemin des filets lors des deux premières rencontres. Vahid Halilhodzic, le sélectionneur, avait depuis juin 2011 décidé de s'appuyer sur une nouvelle génération comme par exemple Islam Slimani. Le coach Vahid a finalement reconnu que celle-ci a manqué d’expérience et a souvent fait preuve de naïveté. Mohamed Raouraoua, le président de la Fédération algérienne de football, a néanmoins maintenu sa confiance à Halilhodzic et le Bosnien a désormais comme objectif la qualification pour le prochain mondial.
La Tunisie en crise ?
Sami Trabelsi, lui, n’aura pas la chance d’emmener les Tunisiens jusqu’au Brésil. Le sélectionneur des Aigles de Carthage a démissionné à l'issue de la compétition. Pour le remplacer, trois hommes sont en lice. Le Bureau fédéral a retenu Khaled Ben Yahia, Nabil Maaloul et Maher Kenzari (sous réserve de l’accord de son club), peut-on lire sur le site officiel de la fédération.
Pourtant, tout avait bien commencé pour les Tunisiens. Ils avaient battu l’Algérie et donc réussi leur entrée dans le tournoi (1-0). Mais pour accéder au tour suivant, les Aigles de Carthage devaient impérativement battre le Togo après la sévère défaite face aux Ivoiriens (3-0). La Côte d'Ivoire ayant préempté la première place du groupe D, le deuxième billet pour les quarts de finale se disputait entre le Togo - qui n'avait besoin que d'un nul pour une qualification historique - et la Tunisie. Une finale bien avant l’heure. Les deux équipes se sont séparées sur un match nul (1-1).
La Tunisie n’a donc pas fait mieux que lors de la précédente CAN où elle a été éliminée en quart de finale dans le temps additionnel face au Ghana (1-2). Vainqueurs de la CAN en 2004, une nouvelle période semble se dessiner pour les Aigles de Carthage et leurs jeunes joueurs. En 2015, au Maroc, Youssef Msakni ou encore Wahbi Khazri auront certainement à cœur de prouver que la Tunisie et le Maghreb en général ont encore un rôle à jouer dans cette compétition continentale.
Source: RFI
Les Eperviers au rendez-vous
Si on ne donnait pas cher des Eperviers, emmenés par Emmanuel Adebayor sous la houlette du sélectionneur Didier Six, ce sont finalement eux qui ont tiré les marrons du feu. Pour la première fois de son histoire, le Togo a passé le cap du premier tour et a joué son premier quart de finale contre le Burkina Faso. Mais les Eperviers se sont inclinés face aux Etalons (1-0). Au départ, personne n’aurait misé un centime sur ce parcours. Cette performance restera comme une bonne surprise avec même un premier but en phase finale d’une CAN pour Adebayor.
Les problèmes internes de l’équipe ont pour une fois été dépassés même si à l’issue de leur tournoi, quelques joueurs sous le coup de la déception ont chargé l’entraîneur. « Le coach n'a pas été un atout ! », a lâché Adebayor au micro de RFI. « Moi j'étais sur le terrain, donc je ne pouvais pas faire les deux (joueur et entraîneur). J'ai essayé de faire de mon mieux, mais c'est vrai que cela ne nous a pas aidés. Mais bon ce n'est pas le moment de chercher des boucs-émissaires. Le plus important c'est de rentrer chez nous tranquillement et demain on verra ce que l'on a à se dire ». Des critiques également reprises par Kossi Agassa, le gardien de Reims et des Eperviers. « Il faut changer le staff technique, c'est ça qui nous a fait défaut. » Le Togo devra faire son bilan et prendre les décisions qui s'imposent pour revenir encore plus fort.
Les Eléphants accouchent (encore) d'une souris
A propos de défaut, il serait intéressant de comprendre comment une équipe aussi riche en stars que le Côte d’Ivoire n’y arrive toujours pas. Les Eléphants sont sortis du tournoi après leur défaite en quart de finale face au Nigeria (2-1). Déjà lors de leur première rencontre face au Togo, malgré une victoire, les coéquipiers de Didier Drogba n’avaient pas convaincu. Ce qui a fait dire à Sabri Lamouchi : « C’est la pire prestation depuis que je suis à la tête de cette équipe. Je ne m’attendais pas à un match aussi compliqué. » Monté en puissance lors des deux autres matches contre la Tunisie et l’Algérie, le collectif ivoirien n’a pas trouvé la solution face aux Nigérians. L’édition 2013 s’ajoute à 2012, 2010, 2008 et 2006. En 7 ans, la génération Drogba n’a pas pu décrocher un deuxième titre continental. Ce qui n'a pas empêché le sélectionneur Sabri Lamouchi d'être confirmé par sa fédération pour poursuivre l'aventure.
Après une très belle phase de qualification qui leur avait permis d’inscrire neuf buts en quatre matches, les Algériens sont, eux, complètement passés à côté de leur sujet. Aucun joueur n’a trouvé le chemin des filets lors des deux premières rencontres. Vahid Halilhodzic, le sélectionneur, avait depuis juin 2011 décidé de s'appuyer sur une nouvelle génération comme par exemple Islam Slimani. Le coach Vahid a finalement reconnu que celle-ci a manqué d’expérience et a souvent fait preuve de naïveté. Mohamed Raouraoua, le président de la Fédération algérienne de football, a néanmoins maintenu sa confiance à Halilhodzic et le Bosnien a désormais comme objectif la qualification pour le prochain mondial.
La Tunisie en crise ?
Sami Trabelsi, lui, n’aura pas la chance d’emmener les Tunisiens jusqu’au Brésil. Le sélectionneur des Aigles de Carthage a démissionné à l'issue de la compétition. Pour le remplacer, trois hommes sont en lice. Le Bureau fédéral a retenu Khaled Ben Yahia, Nabil Maaloul et Maher Kenzari (sous réserve de l’accord de son club), peut-on lire sur le site officiel de la fédération.
Pourtant, tout avait bien commencé pour les Tunisiens. Ils avaient battu l’Algérie et donc réussi leur entrée dans le tournoi (1-0). Mais pour accéder au tour suivant, les Aigles de Carthage devaient impérativement battre le Togo après la sévère défaite face aux Ivoiriens (3-0). La Côte d'Ivoire ayant préempté la première place du groupe D, le deuxième billet pour les quarts de finale se disputait entre le Togo - qui n'avait besoin que d'un nul pour une qualification historique - et la Tunisie. Une finale bien avant l’heure. Les deux équipes se sont séparées sur un match nul (1-1).
La Tunisie n’a donc pas fait mieux que lors de la précédente CAN où elle a été éliminée en quart de finale dans le temps additionnel face au Ghana (1-2). Vainqueurs de la CAN en 2004, une nouvelle période semble se dessiner pour les Aigles de Carthage et leurs jeunes joueurs. En 2015, au Maroc, Youssef Msakni ou encore Wahbi Khazri auront certainement à cœur de prouver que la Tunisie et le Maghreb en général ont encore un rôle à jouer dans cette compétition continentale.
Source: RFI