Samedi dernier, sous les projecteurs de Tanger, Ibrahima Mbaye, 17 ans, n’a eu besoin que de quelques minutes pour figer son nom dans les mémoires. Contre la RDC, il ne s’est pas contenté de fouler la pelouse pour son deuxième match à la CAN : il a changé le visage de la rencontre, semant la panique dans la défense adverse et rappelant qu’avec lui, tout va très vite.
Krépin Diatta, lui-même révélation à 19 ans à la CAN 2019, ne cachait pas son admiration quelques minutes après le duel entre Lions et Léopards : « Moi, à 17 ans, j'étais encore au centre de formation. J'avais mes qualités, certes, mais je ne pensais pas une seconde disputer une CAN à cet âge. Ce que fait Mbaye est impressionnant. C'est très impressionnant. »
Né d’un père sénégalais et d’une mère marocaine, le titi parisien aurait pu choisir le maillot des Lions de l’Atlas, mais c’est bien avec le Sénégal qu’il a décidé de bâtir son histoire internationale. En club, il a déjà commencé sa moisson dorée. « Souvent, un gamin de son âge rêve de jouer professionnellement. Aujourd’hui, dans sa valise, il a un titre de champion de France, une Ligue des champions, une finale de Coupe du monde des clubs », rappelle son sélectionneur, Pape Thiaw.
Depuis le 15 novembre et la première sélection de Mbaye contre le Brésil, son premier but et ses deux passes décisives contre le Kenya, trois jours plus tard, le public sénégalais s’enflamme à chaque évocation de son nom. Le vestiaire, lui, veille à protéger le phénomène. Adoubé par les anciens, l’attaquant virevoltant a fait de son talent son meilleur passeport pour intégrer le groupe des Lions. Idrissa Gana Guèye, pilier du milieu et recordman des sélections (122), estime qu’il faut préserver l’insouciance du Lionceau : « Même s’il est jeune, il a beaucoup d'expérience. Il joue dans un grand club, le Paris Saint-Germain. Donc, il a l'habitude de jouer les grandes compétitions. Tout ce qu’on lui demande, c’est de prendre du plaisir, de se lâcher sur le terrain, le reste, on gère. »
Titulaire contre le Bénin ?
Au fil de ses bouts de matches, le Sénégal a compris qu’il tenait une perle rare. L’enthousiasme du groupe n’efface pas la nécessité de gérer la pression autour du prodige. Kalidou Koulibaly, capitaine expérimenté, insiste sur la nécessité de ne pas trop exposer la pépite : « C’est un joueur très, très fort, un grand dribbleur, un joueur qui fait partie des grands maintenant, malgré son jeune âge. À nous de ne pas le brûler, à nous de le protéger, parce que ça parle beaucoup de lui en ce moment. On sait ce qu’il peut apporter à cette équipe. Et nous, on fera tout pour qu’il soit vraiment très bien. »
Le regard du sélectionneur Pape Thiaw vient compléter ce « corridor » de protection et de bienveillance : « C’est une chance d’avoir un jeune joueur comme Ibrahima, qui est en train de montrer de bonnes choses, qui est en train de gagner des titres à 17 ans. C’est un joyau, il faut bien le couver. »
Il ne faut donc pas s’attendre, malgré les débats qui agitent les observateurs et le public sénégalais sur une éventuelle titularisation d’Ibrahima Mbaye, à voir le numéro 27 débuter la partie face au Bénin ce mardi. Qu’importe, le futur lui appartient.
Krépin Diatta, lui-même révélation à 19 ans à la CAN 2019, ne cachait pas son admiration quelques minutes après le duel entre Lions et Léopards : « Moi, à 17 ans, j'étais encore au centre de formation. J'avais mes qualités, certes, mais je ne pensais pas une seconde disputer une CAN à cet âge. Ce que fait Mbaye est impressionnant. C'est très impressionnant. »
Né d’un père sénégalais et d’une mère marocaine, le titi parisien aurait pu choisir le maillot des Lions de l’Atlas, mais c’est bien avec le Sénégal qu’il a décidé de bâtir son histoire internationale. En club, il a déjà commencé sa moisson dorée. « Souvent, un gamin de son âge rêve de jouer professionnellement. Aujourd’hui, dans sa valise, il a un titre de champion de France, une Ligue des champions, une finale de Coupe du monde des clubs », rappelle son sélectionneur, Pape Thiaw.
Depuis le 15 novembre et la première sélection de Mbaye contre le Brésil, son premier but et ses deux passes décisives contre le Kenya, trois jours plus tard, le public sénégalais s’enflamme à chaque évocation de son nom. Le vestiaire, lui, veille à protéger le phénomène. Adoubé par les anciens, l’attaquant virevoltant a fait de son talent son meilleur passeport pour intégrer le groupe des Lions. Idrissa Gana Guèye, pilier du milieu et recordman des sélections (122), estime qu’il faut préserver l’insouciance du Lionceau : « Même s’il est jeune, il a beaucoup d'expérience. Il joue dans un grand club, le Paris Saint-Germain. Donc, il a l'habitude de jouer les grandes compétitions. Tout ce qu’on lui demande, c’est de prendre du plaisir, de se lâcher sur le terrain, le reste, on gère. »
Titulaire contre le Bénin ?
Au fil de ses bouts de matches, le Sénégal a compris qu’il tenait une perle rare. L’enthousiasme du groupe n’efface pas la nécessité de gérer la pression autour du prodige. Kalidou Koulibaly, capitaine expérimenté, insiste sur la nécessité de ne pas trop exposer la pépite : « C’est un joueur très, très fort, un grand dribbleur, un joueur qui fait partie des grands maintenant, malgré son jeune âge. À nous de ne pas le brûler, à nous de le protéger, parce que ça parle beaucoup de lui en ce moment. On sait ce qu’il peut apporter à cette équipe. Et nous, on fera tout pour qu’il soit vraiment très bien. »
Le regard du sélectionneur Pape Thiaw vient compléter ce « corridor » de protection et de bienveillance : « C’est une chance d’avoir un jeune joueur comme Ibrahima, qui est en train de montrer de bonnes choses, qui est en train de gagner des titres à 17 ans. C’est un joyau, il faut bien le couver. »
Il ne faut donc pas s’attendre, malgré les débats qui agitent les observateurs et le public sénégalais sur une éventuelle titularisation d’Ibrahima Mbaye, à voir le numéro 27 débuter la partie face au Bénin ce mardi. Qu’importe, le futur lui appartient.