CPI: face à l'effet domino des départs, Me Sidiki Kaba appelle à une justice équitable pour tous

Le ministre de la Justice et Garde de sceaux a présidé hier l’ouverture de la 15ème Session de l’Assemblée des Etats Partis au Statut de Rome de la Cour pénale internationale (Cpi). Une occasion pour Me Sidiki Kaba de plaider pour une justice équitable pour tous.



Le ministre de la justice, Me Sidiki Kaba défend la nécessité d’une communication innovante pour mieux faire connaître la Cpi et partager ses valeurs et principes.

Rappelant les moments historiques des luttes engagées pour une justice mondiale, de Nuremberg à Rome, de New-york à la Haye, Me Sidiki Kaba a pointé le «sentiment d’injustice qui traverse le continent africain dont beaucoup de ressortissants perçoivent la Cpi comme l’expression d’un impérialisme judiciaire qui veut punir ses dirigeants panafricains».

Cette perception, a souligné le ministre, a pris «les contours d’une crise qu’il faut vite circonscrire depuis le retrait des trois Etats Africains», (Burundi, Afrique du Sud et Gambie). 

Selon certains experts, le Kenya, la Namibie et l'Ouganda, détracteurs de la CPI, pourrait suivre dans un "effet domino". 

«Je leur lance un appel solennel: ne partez pas", a déclaré le président de l'Assemblée des Etats Partis au Statut de Rome de la CPI, Me Sidiki Kaba qui appelle à renforcer les moyens financiers, humains, et logistiques du bureau de Procureur, pour qu’il puisse mener des enquêtes dans tous les théâtres de conflits.
 


Jeudi 17 Novembre 2016 11:25


Dans la même rubrique :