C’est un peu avant six heures du matin, le 29 septembre 2011, sur le pont du fleuve Wouri que des tirs ont été entendus, semant la panique parmi les riverains et les automobilistes qui empruntent cette voie vitale pour la capitale économique Douala.
De sources concordantes, un homme en tenue militaire a ouvert le feu. Il aurait été accompagné de deux autres éléments, également armés. Des témoins racontent encore que l’homme armé a tiré des rafales en l’air, bloquant la circulation.
Selon les mêmes sources, les assaillants ont déployé une grande banderole qui mentionnait « Paul Biya dictateur, Paul Biya dégage ». L’un au moins d’entre eux a plongé dans le fleuve Wouri faisant un salut militaire au passage. Les autres ont également pris la fuite. Les forces de l’ordre, arrivées sur place peu après, ont bloqué l’accès au pont et circonscrit toute la zone. Ils patrouillaient encore en fin de matinée.
Par ailleurs, de bonne source, un autre groupe d’éléments armés aurait été aperçu cette fois du côté de Nyabi au sud-ouest de la ville et enfin à Ndokoti, près de l’entrée de Douala, toujours avec le même type de pancarte demandant le départ du président Paul Biya. Eux aussi se sont évaporés et aucun n’a donc été arrêté.
Beaucoup de questions demeurent : on ignore l’identité de ces assaillants. S’agit-il de militaires comme semble le démontrer leur tenue ? L’enquête en cours devrait permettre d’en savoir davantage.
Source: RFI
De sources concordantes, un homme en tenue militaire a ouvert le feu. Il aurait été accompagné de deux autres éléments, également armés. Des témoins racontent encore que l’homme armé a tiré des rafales en l’air, bloquant la circulation.
Selon les mêmes sources, les assaillants ont déployé une grande banderole qui mentionnait « Paul Biya dictateur, Paul Biya dégage ». L’un au moins d’entre eux a plongé dans le fleuve Wouri faisant un salut militaire au passage. Les autres ont également pris la fuite. Les forces de l’ordre, arrivées sur place peu après, ont bloqué l’accès au pont et circonscrit toute la zone. Ils patrouillaient encore en fin de matinée.
Par ailleurs, de bonne source, un autre groupe d’éléments armés aurait été aperçu cette fois du côté de Nyabi au sud-ouest de la ville et enfin à Ndokoti, près de l’entrée de Douala, toujours avec le même type de pancarte demandant le départ du président Paul Biya. Eux aussi se sont évaporés et aucun n’a donc été arrêté.
Beaucoup de questions demeurent : on ignore l’identité de ces assaillants. S’agit-il de militaires comme semble le démontrer leur tenue ? L’enquête en cours devrait permettre d’en savoir davantage.
Source: RFI