Dans l'affaire Martinez Zogo, du nom du chef d'antenne d’Amplitude FM, retrouvé mort le 22 janvier 2023, la première audience concernant l'appel sur la demande de remise en liberté des principaux accusés, dont Jean-Pierre Amougou Belinga, s'est tenue ce 20 novembre 2025. Mais, après avoir vérifié la recevabilité des appels et la qualité des parties, la Cour a renvoyé l'audience. Une décision prise sous la pression des avocats des parties civiles, d'autant que deux des accusés n'étaient pas assistés de leur conseil.
La salle 3 du tribunal de la Cour d’appel du Centre, à Yaoundé, capitale du Cameroun, était pleine à craquer. Les rumeurs de la possible libération de l'homme d'affaires Amougou Belinga avaient attiré une foule nombreuse.
Une manipulation dénoncée par Maître Charles Tchoungang, l'avocat du principal accusé. « Je laisse à ceux qui disent cela la responsabilité de leur propos », s’est-il agacé.
Du côté de l'accusation, on décrit « une audience préparée dans les coulisses », à l'insu des avocats du ministère public et des parties civiles.
L'affaire renvoyée au 18 décembre 2025
L'affaire n'avait même pas été inscrite au rôle, comme le dénonce Maître Assira, l'un des avocats représentant l'État du Cameroun qui estime qu’une remise en liberté des prévenus serait hâtive : « Il n’y a eu aucun élément nouveau entre le moment où ces personnes ont été placées en détention provisoire et le moment où elles font une demande de mise en liberté. L’une des infractions, ici, c’est l’assassinat. Donc, par conséquent, on n’est pas dans un cadre dans lequel on peut faire une telle demande. »
Au final, la question de la mise en liberté n'a même pas pu être abordée sur le fond. Sous la pression des avocats de certaines parties civiles, la Cour d’appel du Centre a décidé de renvoyer l'affaire au 18 décembre 2025.
Rappelons que le 23 octobre 2025, le tribunal militaire avait déjà déclaré irrecevable cette même demande de remise en liberté de Jean-Pierre Amougou Belinga.
Le 22 janvier 2023, le corps sans vie de Martinez Zogo avait été retrouvé. L'information avait provoqué une onde de choc et une grande vague d'émotion dans la capitale camerounaise où l'animateur radio était très connu, pour son ton corrosif et ses dénonciations virulentes, de personnalités publiques qu'il accusait d'incompétence ou de détournements.
En même temps que l'information sur sa mort se répandait, les détails sur l'état de la dépouille abondaient. Des témoins rapportaient des traces de violences, de coups et de sévices sexuels visibles sur le corps. Une vague d'interpellations s’ensuivait alors dans ce qui devenait l’affaire Martinez Zogo.
La salle 3 du tribunal de la Cour d’appel du Centre, à Yaoundé, capitale du Cameroun, était pleine à craquer. Les rumeurs de la possible libération de l'homme d'affaires Amougou Belinga avaient attiré une foule nombreuse.
Une manipulation dénoncée par Maître Charles Tchoungang, l'avocat du principal accusé. « Je laisse à ceux qui disent cela la responsabilité de leur propos », s’est-il agacé.
Du côté de l'accusation, on décrit « une audience préparée dans les coulisses », à l'insu des avocats du ministère public et des parties civiles.
L'affaire renvoyée au 18 décembre 2025
L'affaire n'avait même pas été inscrite au rôle, comme le dénonce Maître Assira, l'un des avocats représentant l'État du Cameroun qui estime qu’une remise en liberté des prévenus serait hâtive : « Il n’y a eu aucun élément nouveau entre le moment où ces personnes ont été placées en détention provisoire et le moment où elles font une demande de mise en liberté. L’une des infractions, ici, c’est l’assassinat. Donc, par conséquent, on n’est pas dans un cadre dans lequel on peut faire une telle demande. »
Au final, la question de la mise en liberté n'a même pas pu être abordée sur le fond. Sous la pression des avocats de certaines parties civiles, la Cour d’appel du Centre a décidé de renvoyer l'affaire au 18 décembre 2025.
Rappelons que le 23 octobre 2025, le tribunal militaire avait déjà déclaré irrecevable cette même demande de remise en liberté de Jean-Pierre Amougou Belinga.
Le 22 janvier 2023, le corps sans vie de Martinez Zogo avait été retrouvé. L'information avait provoqué une onde de choc et une grande vague d'émotion dans la capitale camerounaise où l'animateur radio était très connu, pour son ton corrosif et ses dénonciations virulentes, de personnalités publiques qu'il accusait d'incompétence ou de détournements.
En même temps que l'information sur sa mort se répandait, les détails sur l'état de la dépouille abondaient. Des témoins rapportaient des traces de violences, de coups et de sévices sexuels visibles sur le corps. Une vague d'interpellations s’ensuivait alors dans ce qui devenait l’affaire Martinez Zogo.