Les enquêteurs ont informé Patrice Nganang qu’il n’était pas seulement poursuivi pour outrage au chef de l’Etat, mais également pour menaces de mort, immigration clandestine ainsi que faux et usage de faux.
Des accusations que l’écrivain, assisté de son avocat Me Emmanuel Simh, a tenté de démonter point par point. Selon son conseil, Patrice Nganang a ainsi expliqué aux enquêteurs qu’en tant qu’écrivain, il ne pouvait ni outrager ni menacer le président, car il n’y avait aucune chance qu’il se retrouve un jour face à lui et encore moins avec une arme à la main.
Les mots qu’il avait utilisés sur sa page Facebook le 3 décembre n’étaient au final, selon lui, qu’une figure de style. A ses yeux, les accusations d’immigration clandestine et de faux et usage de faux, consécutives à son absence de visa, ne tiennent pas non plus la route, car s’il a un passeport américain, il a également des papiers camerounais.
A ce stade, Patrice Nganang reste sous le régime de la garde à vue, il est toujours dans les locaux de la police judiciaire de Yaoundé. Le procureur devrait décider d’ici lundi s’il opte pour une comparution immédiate ou pour l’ouverture d’une information judiciaire. Son avocat entend déposer lundi matin une demande de remise en liberté.
Des accusations que l’écrivain, assisté de son avocat Me Emmanuel Simh, a tenté de démonter point par point. Selon son conseil, Patrice Nganang a ainsi expliqué aux enquêteurs qu’en tant qu’écrivain, il ne pouvait ni outrager ni menacer le président, car il n’y avait aucune chance qu’il se retrouve un jour face à lui et encore moins avec une arme à la main.
Les mots qu’il avait utilisés sur sa page Facebook le 3 décembre n’étaient au final, selon lui, qu’une figure de style. A ses yeux, les accusations d’immigration clandestine et de faux et usage de faux, consécutives à son absence de visa, ne tiennent pas non plus la route, car s’il a un passeport américain, il a également des papiers camerounais.
A ce stade, Patrice Nganang reste sous le régime de la garde à vue, il est toujours dans les locaux de la police judiciaire de Yaoundé. Le procureur devrait décider d’ici lundi s’il opte pour une comparution immédiate ou pour l’ouverture d’une information judiciaire. Son avocat entend déposer lundi matin une demande de remise en liberté.