Georges Vandenbeusch avait été enlevé le 13 novembre à Nguetchewé, une localité de la région du nord du Cameroun, située à la frontière avec le Nigeria, par une quinzaine d'hommes en armes. Le groupe islamiste Boko Haram avait revendiqué l'enlèvement quelques jours plus tard. Le prête avait d’ailleurs été immédiatement conduit par ses ravisseurs au Nigeria.
Le groupe jihadiste nigérian n'a communiqué aucune preuve de vie audio ou vidéo pouvant donner des éléments sur les conditions de sa détention et sur son état de santé. Un réseau de solidarité s'était mis en place autour d'un site internet de soutien et de veillées de prières dans le diocèse du père Vandenbeusch à Nanterre. Une solidarité discrète pour permettre aux négociations de se dérouler sans pression médiatique.
Ce mardi 31 décembre, le président français François Hollande a confirmé sa libération. Le chef de l'Etat « remercie particulièrement » le président camerounais Paul Biya pour « son implication personnelle ». Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, doit se rendre au Cameroun dans les prochaines heures. Selon le Quai d'Orsay, le père Vandenbeusch a été libéré aux premières heures de la matinée ce mardi dans le nord du pays. Il se trouverait désormais dans un avion avec l'armée camerounaise en direction de Yaoundé.