Dans un bureau de vote de Yaoundé, une électrice camerounaise glisse son bulletin dans l'urne le 9 octobre dernier. REUTERS/Akintunde Akinleye
Pas moins de dix requêtes en annulation ont été introduites auprès de la Cour suprême. John Fru Ndi du SDF (Social Democratic Front) demande l’annulation totale du scrutin, au motif qu’il ne saurait être légitime au regard des cas de fraudes massives, votes multiples, pénuries de bulletins et corruption des électeurs, constatés par son parti.
Des raisons similaires ont conduit Adamou Ndam Njoya, Bernard Mouna, Jean Jacques Ekindi, Aniset Ekalé, ou encore Kahwalah, à déposer un recours. Pour Jean-Jacques Ekindi, le président sortant Paul Biya a été « scandaleusement avantagé dans tous les domaines ».
Tandis que Kahwalah a fait constater par un huissier de justice des bureaux de vote fictifs à Deido Wakwa, dans la ville de Douala, ou encore un individu surpris avec une vingtaine de cartes d’électeurs.
Albert Dzongang, de la Dynamique, a lui introduit une requête partielle pour l’arrondissement de Douala 2e, où il n’a pu voter, son nom n’étant pas sur les listes électorales.
Le parti de Paul Biya demande quant à lui l’annulation partielle du scrutin dans le département de la Mezam, dans le nord-ouest, et fait état d’intimidations, de corruption d’électeurs, ainsi que de menaces à l’endroit des ses scrutateurs.
Garga Haman Adji est la seule figure politique majeure à ne pas avoir saisi la Cour suprême. Il estime pour sa part que cette instance est acquise au pouvoir en place.
Source: RFI
Des raisons similaires ont conduit Adamou Ndam Njoya, Bernard Mouna, Jean Jacques Ekindi, Aniset Ekalé, ou encore Kahwalah, à déposer un recours. Pour Jean-Jacques Ekindi, le président sortant Paul Biya a été « scandaleusement avantagé dans tous les domaines ».
Tandis que Kahwalah a fait constater par un huissier de justice des bureaux de vote fictifs à Deido Wakwa, dans la ville de Douala, ou encore un individu surpris avec une vingtaine de cartes d’électeurs.
Albert Dzongang, de la Dynamique, a lui introduit une requête partielle pour l’arrondissement de Douala 2e, où il n’a pu voter, son nom n’étant pas sur les listes électorales.
Le parti de Paul Biya demande quant à lui l’annulation partielle du scrutin dans le département de la Mezam, dans le nord-ouest, et fait état d’intimidations, de corruption d’électeurs, ainsi que de menaces à l’endroit des ses scrutateurs.
Garga Haman Adji est la seule figure politique majeure à ne pas avoir saisi la Cour suprême. Il estime pour sa part que cette instance est acquise au pouvoir en place.
Source: RFI