Human Rights Watch décrit des conditions de vie très dures à Kota-Koli avec des ex-rebelles contraints de vendre leurs biens et de travailler pour les habitants afin d'acheter de la nourriture. S'ajoute du personnel sans moyens et une zone quasi inaccessible par la route.
« Pendant les trois premiers mois, ils ont reçu de la nourriture et des approvisionnements du gouvernement, mais les provisions ont été épuisées à la fin de l'année 2013, assure Ida Sawyer, chercheuse pour l'ONG. Pendant les neuf mois qui ont suivi, le gouvernement a envoyé des quantités minimales de nourriture et de médicaments ».
Aucun manquement
Lambert Mendé, porte-parole du gouvernement, ne nie pas qu'il y ait eu des morts dans le camp mais pour lui aucun manquement n'a été constaté. « Il s'agit de mortalité en grande partie infantile. C'est une situation que l'on rencontre sur toutes les provinces du Congo, répond-il. Je démens de la façon la plus formelle qu'une seule de ces personnes, dont il est question, soit morte de faim. C'est un mensonge uniquement pour nous discréditer. Ce sont de fausses informations, mais malheureusement, Human Rights Watch ne prend pas la peine de vérifier ».
Human Rights Watch demande le transfert de ceux qui vivent encore dans le camp dans une zone plus accessible et des sanctions pour les auteurs de négligence.
« Pendant les trois premiers mois, ils ont reçu de la nourriture et des approvisionnements du gouvernement, mais les provisions ont été épuisées à la fin de l'année 2013, assure Ida Sawyer, chercheuse pour l'ONG. Pendant les neuf mois qui ont suivi, le gouvernement a envoyé des quantités minimales de nourriture et de médicaments ».
Aucun manquement
Lambert Mendé, porte-parole du gouvernement, ne nie pas qu'il y ait eu des morts dans le camp mais pour lui aucun manquement n'a été constaté. « Il s'agit de mortalité en grande partie infantile. C'est une situation que l'on rencontre sur toutes les provinces du Congo, répond-il. Je démens de la façon la plus formelle qu'une seule de ces personnes, dont il est question, soit morte de faim. C'est un mensonge uniquement pour nous discréditer. Ce sont de fausses informations, mais malheureusement, Human Rights Watch ne prend pas la peine de vérifier ».
Human Rights Watch demande le transfert de ceux qui vivent encore dans le camp dans une zone plus accessible et des sanctions pour les auteurs de négligence.