Tout récemment la communauté nationale et internationale a enregistré la publication du contenu de la lettre de Johnnie Carson, sous-secrétaire d’Etat américain aux affaires africaines, demandant au président Me Wade de ne pas se représenter en 2012, depuis c’est le chamboulement total au sein de l’état-major libéral et ses alliés.
C’est dans cette optique que Me Wade a décidé d’envoyer des missions à l’étranger « pour rassurer tous les partenaires du Sénégal quant à la transparence » de l’élection présidentielle de février 2012, selon un communiqué de son porte-parole Serigne Mbacké Ndiaye.
Ces missions visent à rassurer les partenaires quant à « la garantie de la paix et de la tranquillité » au Sénégal. A en croire Serigne Mbacké Ndiaye, « il est en effet établi que certains opposants sénégalais parcourent le monde pour faire croire à l’opinion internationale que le Sénégal serait menacé par des violences électorales et postélectorales, ce qui est totalement erroné ».
Mais les émissaires de Me Wade sont d’ores et déjà déclarés persona-non-grata aux Etats-Unis. Les Américains viennent de faire savoir aux autorités sénégalaises qu’ils ne sont pas intéressés par cette tournée de sensibilisation internationale, selon le journal « Enquête ».
Ils expliquent le refus de recevabilité des émissaires de Me Wade, par « un calendrier chargé ». Le congrès américain a expliqué également qu’il n’était pas dans les dispositions d’accorder du temps aux missionnaires de Me Abdoulaye Wade.
Cette réponse diplomatique traduit en fait la cohérence de leur position sur la candidature de Wade, à savoir que celui-ci ne devrait pas se représenter en 2012 afin de garantir la « stabilité du Sénégal ».
Dans la même foulée, les deux chambres réunies du congrès américain, c’est-à-dire le Sénat et la Chambre des Représentants ont décidé d’écrire une lettre commune, adressée au Président Wade, pour exprimer la même position que le très influent congressman Donald Payne. Selon « Enquête », la lettre parle de « réactions graduelles » qu’un refus de se soumettre aux exigences de la loi fondamentale pourrait engendrer. C’est réactions pouvant aller, même si la missive ne le souligne pas, jusqu’à des « sanctions de type économiques ».
Le palais présidentiel sénégalais a pour plan de faire une « désintoxication » de la communauté internationale. Les émissaires du pouvoir sont chargés de sillonner le monde avec les images du rassemblement sur la VDN du 23 juillet dernier, mais également du Congrès d’investiture du candidat Wade à venir des Forces alliés 2012 (FAL) pour faire comprendre aux sceptiques qu’empêcher la candidature de Wade, ce serait priver les ¾ des Sénégalais de leur candidat.
Cette question a même été débattue jeudi dernier en Conseil des ministres. Me Abdoulaye Wade, tout en confirmant la lettre de Carson, avait soutenu que si les Américains ont cette position face à sa candidature, c’est parce que les opposants les ont intoxiqués.
C’est dans cette optique que Me Wade a décidé d’envoyer des missions à l’étranger « pour rassurer tous les partenaires du Sénégal quant à la transparence » de l’élection présidentielle de février 2012, selon un communiqué de son porte-parole Serigne Mbacké Ndiaye.
Ces missions visent à rassurer les partenaires quant à « la garantie de la paix et de la tranquillité » au Sénégal. A en croire Serigne Mbacké Ndiaye, « il est en effet établi que certains opposants sénégalais parcourent le monde pour faire croire à l’opinion internationale que le Sénégal serait menacé par des violences électorales et postélectorales, ce qui est totalement erroné ».
Mais les émissaires de Me Wade sont d’ores et déjà déclarés persona-non-grata aux Etats-Unis. Les Américains viennent de faire savoir aux autorités sénégalaises qu’ils ne sont pas intéressés par cette tournée de sensibilisation internationale, selon le journal « Enquête ».
Ils expliquent le refus de recevabilité des émissaires de Me Wade, par « un calendrier chargé ». Le congrès américain a expliqué également qu’il n’était pas dans les dispositions d’accorder du temps aux missionnaires de Me Abdoulaye Wade.
Cette réponse diplomatique traduit en fait la cohérence de leur position sur la candidature de Wade, à savoir que celui-ci ne devrait pas se représenter en 2012 afin de garantir la « stabilité du Sénégal ».
Dans la même foulée, les deux chambres réunies du congrès américain, c’est-à-dire le Sénat et la Chambre des Représentants ont décidé d’écrire une lettre commune, adressée au Président Wade, pour exprimer la même position que le très influent congressman Donald Payne. Selon « Enquête », la lettre parle de « réactions graduelles » qu’un refus de se soumettre aux exigences de la loi fondamentale pourrait engendrer. C’est réactions pouvant aller, même si la missive ne le souligne pas, jusqu’à des « sanctions de type économiques ».
Le palais présidentiel sénégalais a pour plan de faire une « désintoxication » de la communauté internationale. Les émissaires du pouvoir sont chargés de sillonner le monde avec les images du rassemblement sur la VDN du 23 juillet dernier, mais également du Congrès d’investiture du candidat Wade à venir des Forces alliés 2012 (FAL) pour faire comprendre aux sceptiques qu’empêcher la candidature de Wade, ce serait priver les ¾ des Sénégalais de leur candidat.
Cette question a même été débattue jeudi dernier en Conseil des ministres. Me Abdoulaye Wade, tout en confirmant la lettre de Carson, avait soutenu que si les Américains ont cette position face à sa candidature, c’est parce que les opposants les ont intoxiqués.