Ce régime là mérite bien un coup de frein ! Il baptiste un enfant qui n'est pas son fils ! Chers g ouvernants du régime Pastef stop ! Wata watt.
A force de faire feu de tout bois dans votre quête de succès, vous vous arrogez des mérites qu'on ne saurait mettre à votre crédit. Peut être que vous avez envie de bien faire mais, pour ce coup ci, evitez d'être péremptoire et sur un ton docte voir prétentieux.
A l'analyse de votre sortie dans les pages de Libération, je suis dans l'obligation de partager quelques réflexions que voici :
Attention il y a plusieurs facteurs qui peuvent expliquer l’augmentation des dividendes miniers versés à l’État en 2025, notamment les 41,425 milliards FCFA récoltés par la SOMISEN (+126 % par rapport à la moyenne de 2021-2024) :
1. Effets différés des politiques antérieures
Les dividendes versés en 2025 sont les fruits des résultats financiers de l’année 2024, un exercice qui n’est que partiellement sous gestion PASTEF arrivé au pouvoir en mars, mais aussi d’accords, investissements et projets initiés sous le régime précédent. Les projets miniers ont des cycles longs. Ainsi, les retombées financières de certains projets lancés depuis plusieurs années peuvent coïncider avec l’arrivée de la nouvelle équipe.
2. Amélioration de la gouvernance minière
Le régime PASTEF a pu mieux recouvrer les dividendes grâce à un renforcement des mécanismes de contrôle et d’audit (souvent une priorité des nouveaux gouvernements souhaitant prouver leur efficacité). La SOMISEN, bras étatique dans le secteur minier, semble avoir mieux imposé les droits de l’État, en témoigne la pression exercée sur Grand Côte Opérations, qui refuse de verser des dividendes malgré 14,42 milliards de bénéfices.
3. Hausse des cours des matières premières
Une augmentation des prix mondiaux de l’or, du zircon ou d’autres ressources minières a pu gonfler les bénéfices des sociétés extractives, et donc les dividendes dus à l’État via la SOMISEN.
4. Nouvelle doctrine politique
Le régime PASTEF se veut souverainiste et plus exigeant envers les multinationales. Il a peut-être mis fin à certains avantages fiscaux excessifs ou renégocié des contrats, améliorant ainsi le taux de redistribution des profits au profit de l’État.
Donc à la lumière de ces potentielles raisons, l’augmentation notable des dividendes miniers versés à l’État en 2025, bien que réelle, ne peut être attribuée exclusivement au nouveau régime sans une analyse approfondie des facteurs sous-jacents.
Soutenir que cette performance découle uniquement de la gouvernance actuelle relève d’une lecture opportuniste et partisane, digne du régime PASTEF plus prompt à s’approprier les réussites héritées qu’à assumer les failles dont il hérite.
En l’absence d’éléments économiques et financiers détaillés permettant d’isoler précisément les sources de cette hausse, il est donc hasardeux – voire intellectuellement malhonnête – d’en faire un trophée purement PASTEFIEN.
Pour terminer, je nous invite tous a rester inextricables à cette marque des grands hommes : l' HUMILITÉ ET LA COURTOISIE.
A force de faire feu de tout bois dans votre quête de succès, vous vous arrogez des mérites qu'on ne saurait mettre à votre crédit. Peut être que vous avez envie de bien faire mais, pour ce coup ci, evitez d'être péremptoire et sur un ton docte voir prétentieux.
A l'analyse de votre sortie dans les pages de Libération, je suis dans l'obligation de partager quelques réflexions que voici :
Attention il y a plusieurs facteurs qui peuvent expliquer l’augmentation des dividendes miniers versés à l’État en 2025, notamment les 41,425 milliards FCFA récoltés par la SOMISEN (+126 % par rapport à la moyenne de 2021-2024) :
1. Effets différés des politiques antérieures
Les dividendes versés en 2025 sont les fruits des résultats financiers de l’année 2024, un exercice qui n’est que partiellement sous gestion PASTEF arrivé au pouvoir en mars, mais aussi d’accords, investissements et projets initiés sous le régime précédent. Les projets miniers ont des cycles longs. Ainsi, les retombées financières de certains projets lancés depuis plusieurs années peuvent coïncider avec l’arrivée de la nouvelle équipe.
2. Amélioration de la gouvernance minière
Le régime PASTEF a pu mieux recouvrer les dividendes grâce à un renforcement des mécanismes de contrôle et d’audit (souvent une priorité des nouveaux gouvernements souhaitant prouver leur efficacité). La SOMISEN, bras étatique dans le secteur minier, semble avoir mieux imposé les droits de l’État, en témoigne la pression exercée sur Grand Côte Opérations, qui refuse de verser des dividendes malgré 14,42 milliards de bénéfices.
3. Hausse des cours des matières premières
Une augmentation des prix mondiaux de l’or, du zircon ou d’autres ressources minières a pu gonfler les bénéfices des sociétés extractives, et donc les dividendes dus à l’État via la SOMISEN.
4. Nouvelle doctrine politique
Le régime PASTEF se veut souverainiste et plus exigeant envers les multinationales. Il a peut-être mis fin à certains avantages fiscaux excessifs ou renégocié des contrats, améliorant ainsi le taux de redistribution des profits au profit de l’État.
Donc à la lumière de ces potentielles raisons, l’augmentation notable des dividendes miniers versés à l’État en 2025, bien que réelle, ne peut être attribuée exclusivement au nouveau régime sans une analyse approfondie des facteurs sous-jacents.
Soutenir que cette performance découle uniquement de la gouvernance actuelle relève d’une lecture opportuniste et partisane, digne du régime PASTEF plus prompt à s’approprier les réussites héritées qu’à assumer les failles dont il hérite.
En l’absence d’éléments économiques et financiers détaillés permettant d’isoler précisément les sources de cette hausse, il est donc hasardeux – voire intellectuellement malhonnête – d’en faire un trophée purement PASTEFIEN.
Pour terminer, je nous invite tous a rester inextricables à cette marque des grands hommes : l' HUMILITÉ ET LA COURTOISIE.