Centrafrique: l’Afrique centrale augmente son investissement dans la Misca

Retour sur la réunion des pays de la CEEAC, la Communauté des Etats d'Afrique centrale, qui s’est tenu en début de semaine à Ndjamena au Tchad. Une réunion très largement consacrée à la crise en Centrafrique et où les chefs d'Etat et de gouvernement de la sous-région ont annoncé qu'ils allaient renforcer leur engagement au sein de la Misca, la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite de l’Union africaine (UA). Un engagement dicté par l'urgence de la situation.



Elément de la Fomac en patrouille dans les environs de Bosangoa, Centrafrique. Laurent Correau / RFI
Quand en juillet dernier l'Union africaine avait dessiné sur le papier les contours de la Misca, elle avait prévu de solliciter différents pays du continent, toutes régions confondues, pour aller au delà du déploiement de la Fomac, la Force d'Afrique centrale, déjà sur place. L'objectif était d'atteindre un effectif de 3 652 personnes, dont 3 500 en uniforme.
 
→ (RE)LIRE: La CEEAC autorise l'emploi de la force pour désarmer les éléments armés en Centrafrique

 
Pour accélérer le déploiement de la Misca, les pays d'Afrique centrale ont finalement annoncé à Ndjamena qu'ils fourniraient eux-mêmes les éléments nécessaires à cette montée en puissance., qu'ils apporteraient un appui aérien à la mission et qu'ils aideraient le contingent burundais à se projeter sur le terrain dans les meilleurs délais. « La situation sécuritaire en Centrafrique ne peut attendre », explique une source diplomatique régionale.
 
Besoin de soutiens financiers et logistiques

 
Les pays de la région ont officiellement choisi le général de brigade camerounais Martin Tumenta, pour commander la force de la Misca. Ils entendent obtenir également le poste de chef politique de la mission. Des discussions sont en cours avec l'Union Africaine.
 
Les Etats de la CEEAC renouvellent par ailleurs avec insistance, dans leur communiqué final, leur appel à la communauté internationale. Ils l'invitent à traduire dans les faits de façon urgente les appuis financiers et logistiques à la Mission internationale de soutien à la Centrafrique.

Source : Rfi.fr
 

Dépéche

Mercredi 23 Octobre 2013 11:34


Dans la même rubrique :