On disait de lui que la Centrafrique lui appartenait. Son empire, Joseph Camash l'a bâti tout seul. Arrivé à l'âge de 4 ans avec son père, un militaire syrien engagé dans les troupes françaises, il a grandi à Berberati, dans le sud-ouest du pays.
Il débarque à Bangui à 18 ans comme vendeur de savon au grand marché du PK5.
Puis il ouvre une boulangerie. C'est le début de la fortune. Elevage de poulet, auto-école, station essence... Il rachète alors plusieurs entreprises. Dameca tout d'abord, la grande quincaillerie de Bangui, puis la SCAD, une exploitation forestière. Il va faire de ce groupe le numéro 1 dans le bois. A Bangui, il a investi dans tous les secteurs : banque, immobilier, supermarchés.
Aujourd'hui, son groupe est le premier employeur du pays après l'Etat. Un homme exigeant, très dur en affaires mais aussi très humain, érudit et cultivé. Il a beaucoup fait pour encourager les entrepreneurs centrafricains et il était fier d'être l'un des rares à payer systématiquement ses impôts.
Durant ses longues années, il a vu passer tous les régimes politiques. On disait d'ailleurs de lui qu'il s'entendait toujours avec le président en place mais aussi avec le suivant.
Il aimait à dire qu'en dépit de sa couleur de peau, il était bien à 100% Centrafricain.
Au niveau de l'immobilier et des terrains, 80 % de Bangui lui appartient. Il a été l'un des premiers chef d'entreprises d'Afrique centrale, à mettre en place une caisse pour soigner les salariés malades du sida. Il a présidé la Croix-Rouge centrafricaine.
Source: RFI
Il débarque à Bangui à 18 ans comme vendeur de savon au grand marché du PK5.
Puis il ouvre une boulangerie. C'est le début de la fortune. Elevage de poulet, auto-école, station essence... Il rachète alors plusieurs entreprises. Dameca tout d'abord, la grande quincaillerie de Bangui, puis la SCAD, une exploitation forestière. Il va faire de ce groupe le numéro 1 dans le bois. A Bangui, il a investi dans tous les secteurs : banque, immobilier, supermarchés.
Aujourd'hui, son groupe est le premier employeur du pays après l'Etat. Un homme exigeant, très dur en affaires mais aussi très humain, érudit et cultivé. Il a beaucoup fait pour encourager les entrepreneurs centrafricains et il était fier d'être l'un des rares à payer systématiquement ses impôts.
Durant ses longues années, il a vu passer tous les régimes politiques. On disait d'ailleurs de lui qu'il s'entendait toujours avec le président en place mais aussi avec le suivant.
Il aimait à dire qu'en dépit de sa couleur de peau, il était bien à 100% Centrafricain.
Au niveau de l'immobilier et des terrains, 80 % de Bangui lui appartient. Il a été l'un des premiers chef d'entreprises d'Afrique centrale, à mettre en place une caisse pour soigner les salariés malades du sida. Il a présidé la Croix-Rouge centrafricaine.
Source: RFI