Selon le gouvernement de Centrafrique, ce report est non seulement dû au retard accusé dans la mobilisation de fonds, mais aussi à des aspects techniques et organisationnelles.
« La convocation du corps électoral pour les élections législatives était prévue pour le 3 juin passé, rappelle Félix Moloua, Premier ministre centrafricain. Mais on n'a pas pu le faire. La seule option que nous avons aujourd'hui, c'est de les combiner avec les élections présidentielle et législative. Ça va donner un poids dans le volume du travail. Cela demande à ce que nous nous réorganisons. Cela demande aussi à ce que la capacité de l'ANE [Autorité nationale des élections, NDLR] soit renforcer. »
Les opposants réunis au sein du Bloc Républicain pour la Défense de la constitution (BRDC) demandent la refonte de l'Autorité nationale des élections qu'elle juge incompétente d'organiser des élections crédibles et transparentes. Son porte-parole Martin Ziguélé lance un appel au dialogue : « La bonne démarche, c'est ce que le BRDC a toujours dit : il faut organiser un dialogue avec le président Touadéra pour remettre en place l'ensemble des questions politiques qui empêchent le bon déroulement du processus électoral afin de mettre en place un processus électoral crédible, inclusif et efficace. »
Depuis 40 ans, aucune élection locale n'a été organisée en République centrafricaine.
« La convocation du corps électoral pour les élections législatives était prévue pour le 3 juin passé, rappelle Félix Moloua, Premier ministre centrafricain. Mais on n'a pas pu le faire. La seule option que nous avons aujourd'hui, c'est de les combiner avec les élections présidentielle et législative. Ça va donner un poids dans le volume du travail. Cela demande à ce que nous nous réorganisons. Cela demande aussi à ce que la capacité de l'ANE [Autorité nationale des élections, NDLR] soit renforcer. »
Les opposants réunis au sein du Bloc Républicain pour la Défense de la constitution (BRDC) demandent la refonte de l'Autorité nationale des élections qu'elle juge incompétente d'organiser des élections crédibles et transparentes. Son porte-parole Martin Ziguélé lance un appel au dialogue : « La bonne démarche, c'est ce que le BRDC a toujours dit : il faut organiser un dialogue avec le président Touadéra pour remettre en place l'ensemble des questions politiques qui empêchent le bon déroulement du processus électoral afin de mettre en place un processus électoral crédible, inclusif et efficace. »
Depuis 40 ans, aucune élection locale n'a été organisée en République centrafricaine.