Les quartiers nord de Bangui présentent depuis mardi le spectacle de quartiers fantômes. On y voit des maisons sans habitants, souvent pillées, des rues sans circulation et un silence de mort y règne à la tombée de la nuit.
Les seuls bruits que l'on peut entendre sont ceux des crépitements d'armes ou des véhicules tout-terrain des hommes de la Seleka, qui patrouillent encore et toujours.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, les quelques habitants qui restent dans le quartier de Boy-Rabe, foyer de la crise, profitaient du calme précaire pour visiter les familles éprouvées. Chez tout ceux que l'on croise, la demande est identique : un retour urgent à la normalité.
Cependant, les urgences de l'hôpital communautaire, prises d'assaut mardi soir par les blessés, ont repris leur fonctionnement normal. L'hôpital de l'Amitié, par contre, continue toujours d'abriter les déplacés.
Source: RFI
Les seuls bruits que l'on peut entendre sont ceux des crépitements d'armes ou des véhicules tout-terrain des hommes de la Seleka, qui patrouillent encore et toujours.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, les quelques habitants qui restent dans le quartier de Boy-Rabe, foyer de la crise, profitaient du calme précaire pour visiter les familles éprouvées. Chez tout ceux que l'on croise, la demande est identique : un retour urgent à la normalité.
Cependant, les urgences de l'hôpital communautaire, prises d'assaut mardi soir par les blessés, ont repris leur fonctionnement normal. L'hôpital de l'Amitié, par contre, continue toujours d'abriter les déplacés.
Source: RFI