« Ce n’est pas une chose que nous aimerions voir en tant qu’ex-policiers. J’aurai souhaité que els choses ne se passent pas comme ça mais qu’est-ce que la police doit faire, quelle doit être la réaction du policier en pareille situation. Moi, la seule question que je pose aux journalistes, c’est pourquoi, ils ont dit qu’il est mort suite à des coups reçus et qu’on l’aurait mis à l’arrière d’un véhicule mais pourquoi la police est intervenue, pourquoi elle était sur place. Il y a eu mort d’homme, je ne cherche pas à protéger ces policiers là. Je dirai tout simplement aujourd’hui au Sénégal personne ne respecte les lois et les gens ne respectent plus les policiers que ce soient gendarmes ou autres. Nous sommes dans un pays où les mentalités ont complètement changé donc forcément les policiers doivent aussi changer, c’est obligatoire. En pareille intervention, il est primordial qu’ils y aillent mollo mollo. Ils font face à des gens qui sont prêts à tout, s’ils ne font pas attention, ils peuvent faire quelque chose, qu’ils pourront regretter après. Il faut qu’ils se retiennent », lâche l’ex-policier qui exige la lumière sur le pourquoi de l’intervention des forces de l’ordre.
« A Mbacké, on dit que le jeune a été interpellé, il y a eu mort d’homme mais on ne dit pas pourquoi ses quatre (4) éléments sont intervenus. On devrait nous en informer. C’est comme ce qui s’est passé sur la place de l’Obélisque, quand on a parlé des morts lors des violences pré-électorales, on a dit que c’est le dragon qui l’a atteint. Si on ne prend pas garde il y a la sécurité de proximité qui va démarrer en janvier, s’il n’y a pas un bon encadrement, on risque d’assister à de pareilles dérives. Cela n’honore pas le corps. C’est arrivé, c’est arrivé... Il faudrait que les pouvoirs publics puissent protéger les policiers et les gendarmes quand il y a des dérives venant des populations… », sur les ondes de la Rfm.