Une page de la coopération militaire entre le Sénégal et la France s'est tournée, ce jeudi avec la cérémonie officielle de rétrocession de plusieurs emprises militaires françaises aux forces armées sénégalaises. Un événement qui marque l'aboutissement de mois de discussions axé sur le respect mutuel et la souveraineté.
Dans sa prise de parole, le Général de corps d’Armée Mbaye Cissé a souligné l'importance de cette rétrocession, affirmant que toutes les bases ont été officiellement remis aux armées sénégalaises.
«La cérémonie qui nous réunit ce jour de la coopération militaire entre le Sénégal et la France, consacre l'aboutissement de plusieurs mois de discussions amicales et fraternelles portant sur la rétrocession définitive des emprises militaires françaises aux armées sénégalaises. Ainsi, les camps Saint-Exupéry et Maréchal de Hannes, l'escalier aérien de Dias, la cité résidentielle de La Pointe, les installations navales du camp Proté, le centre d'émission de Rufisque et le camp Geille où nous trouvons ce matin, ont été remis remis aux armées sénégalaises », a déclaré le général de corps d’Armée Mbaye Cissé.
Selon le Général Cissé, cette démarche s'inscrit dans la volonté politique des plus hautes autorités des deux nations de "donner un nouveau contenu au partenariat multiséculaire entre la France et le Sénégal". Il a insisté sur l'objectif d'un "partenariat rénové" qui "s'inscrit dans la nouvelle doctrine sénégalaise de coopération en matière de défense et de sécurité, qui vise à consolider l'autonomie des forces armées sénégalaises tout en contribuant à la paix dans la sous-région en Afrique et dans le monde".
Rappelant l'historique de la coopération militaire entre les deux pays, le Général Cissé a noté que la France a toujours soutenu le Sénégal dans les domaines de la formation, de l'entraînement et du soutien logistique, contribuant ainsi à la montée en puissance des armées sénégalaises.
Il a conclu en affirmant l'engagement des armées sénégalaises à œuvrer pour un partenariat efficace, fondé sur le respect mutuel et la souveraineté de chaque partie.
Un Camp historique témoin d'une évolution
Du coté de la France, le Général de division Pascal IANNI, Commandant en charge pour l'Afrique, a évoqué la signification historique du camp Geille, créé en 1920 comme l'une des premières bases aériennes africaines de la France. Il a rappelé que ce site "symbolise la continuité historique de la relation militaire entre nos deux armées".
Le Général IANNI a également retracé la longue présence militaire française au Sénégal, qui remonte à plus de deux siècles. Il a détaillé les différentes phases de cette présence, depuis l'époque coloniale jusqu'à la création des Éléments Français au Sénégal (EFS) en 2011, suite à la dissolution des Forces Françaises du Cap-Vert.
Vers une "vraie transformation" du Partenariat
Le Général de division Pascal IANNI s'est également exprimé sur un "changement structurel de leur présence" en Afrique, reconnaissant la nécessité de « réinventer les partenariats dans une Afrique dynamique dont la jeunesse porte beaucoup d’espoir ». Il a clairement indiqué que « nous n’avons plus besoin de base permanente pour cela", soulignant qu'il aurait été « une mauvaise politique » de « prolonger artificiellement une empreinte partout où elle n’était plus souhaitée par les pays bénéficiaires ».
Les deux armées s'engagent désormais à « écrire ensemble une nouvelle page éclairée par les orientations de nos autorités politiques respectives », dans le strict respect des intérêts et de la souveraineté de chaque pays.
Dans sa prise de parole, le Général de corps d’Armée Mbaye Cissé a souligné l'importance de cette rétrocession, affirmant que toutes les bases ont été officiellement remis aux armées sénégalaises.
«La cérémonie qui nous réunit ce jour de la coopération militaire entre le Sénégal et la France, consacre l'aboutissement de plusieurs mois de discussions amicales et fraternelles portant sur la rétrocession définitive des emprises militaires françaises aux armées sénégalaises. Ainsi, les camps Saint-Exupéry et Maréchal de Hannes, l'escalier aérien de Dias, la cité résidentielle de La Pointe, les installations navales du camp Proté, le centre d'émission de Rufisque et le camp Geille où nous trouvons ce matin, ont été remis remis aux armées sénégalaises », a déclaré le général de corps d’Armée Mbaye Cissé.
Selon le Général Cissé, cette démarche s'inscrit dans la volonté politique des plus hautes autorités des deux nations de "donner un nouveau contenu au partenariat multiséculaire entre la France et le Sénégal". Il a insisté sur l'objectif d'un "partenariat rénové" qui "s'inscrit dans la nouvelle doctrine sénégalaise de coopération en matière de défense et de sécurité, qui vise à consolider l'autonomie des forces armées sénégalaises tout en contribuant à la paix dans la sous-région en Afrique et dans le monde".
Rappelant l'historique de la coopération militaire entre les deux pays, le Général Cissé a noté que la France a toujours soutenu le Sénégal dans les domaines de la formation, de l'entraînement et du soutien logistique, contribuant ainsi à la montée en puissance des armées sénégalaises.
Il a conclu en affirmant l'engagement des armées sénégalaises à œuvrer pour un partenariat efficace, fondé sur le respect mutuel et la souveraineté de chaque partie.
Un Camp historique témoin d'une évolution
Du coté de la France, le Général de division Pascal IANNI, Commandant en charge pour l'Afrique, a évoqué la signification historique du camp Geille, créé en 1920 comme l'une des premières bases aériennes africaines de la France. Il a rappelé que ce site "symbolise la continuité historique de la relation militaire entre nos deux armées".
Le Général IANNI a également retracé la longue présence militaire française au Sénégal, qui remonte à plus de deux siècles. Il a détaillé les différentes phases de cette présence, depuis l'époque coloniale jusqu'à la création des Éléments Français au Sénégal (EFS) en 2011, suite à la dissolution des Forces Françaises du Cap-Vert.
Vers une "vraie transformation" du Partenariat
Le Général de division Pascal IANNI s'est également exprimé sur un "changement structurel de leur présence" en Afrique, reconnaissant la nécessité de « réinventer les partenariats dans une Afrique dynamique dont la jeunesse porte beaucoup d’espoir ». Il a clairement indiqué que « nous n’avons plus besoin de base permanente pour cela", soulignant qu'il aurait été « une mauvaise politique » de « prolonger artificiellement une empreinte partout où elle n’était plus souhaitée par les pays bénéficiaires ».
Les deux armées s'engagent désormais à « écrire ensemble une nouvelle page éclairée par les orientations de nos autorités politiques respectives », dans le strict respect des intérêts et de la souveraineté de chaque pays.