"Comment nous avons géré la sécurité le jour du verdict", Abdoulaye Daouda Diallo



Le ministre de l’Intérieur sort de sa réserve. Abdoulaye Daouda Diallo revient sur le 23 mars dernier, jour du fameux verdict de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) dans le cadre du procès de Karim Wade. Ce, pour mettre en exerce le travail des forces de défense et de sécurité. Le premier flic du pays ne badine pas avec la paix. Car dit-il: « Il faut être conscient d’une chose : le Sénégal est un pays de paix qui a besoin de stabilité ». C’est ainsi qu’ « en ce qui concerne les forces de défense et de sécurité ont travaillé dans l’entente et l’union en faisant régulièrement des patrouilles, de jour comme de nuit, pour faire un travail d‘anticipation qui nous a donné satisfaction », sert la tutelle qui indique qu’ « à partir véritablement des renseignements, ils ont appris à temps, toutes les velléités ou de manifestations anormales… ».



Un « travail qui a permis de juguler le phénomène », se réjouit Abdoulaye Daouda Diallo qui, dans les colonnes de  «l’Observateur», fait part de « la décision qu’ils ont prises ». Ce, « à partir des tentatives de manifestations de ce 23 mars ». A savoir de « travailler sans relâche pour sécuriser définitivement la banlieue de Dakar » mais aussi de «s’attaquer au nouveau phénomène à l’intérieur du pays ». Autrement dit, « les vols à main armée auxquels il faudra très rapidement mettre un terme », promet la tutelle qui ne manque pas de se prononcer sur le terrorisme. Ce, pour préciser : « Nul pays n’est à l’abri du terrorisme aujourd’hui. Nous n’allons pas prendre ce risque de laisser se passer au Sénégal ce qui est arrivé aux grandes puissances occidentales ou à certains pays Africains… ».
 

Dié BA

Lundi 30 Mars 2015 12:07


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