Commentaire: Il nous pompe l’air Me Elhadji DIOUF !



Le bouillant avocat qui se présente comme député du Peuple est certainement très loin des préoccupations de son pauvre Peuple. Au moment où le débat se pose sur la situation sociale difficile de ses concitoyens dans un pays « oui ou non macky », il se permet de défendre l’indéfendable ou de faire des comparaisons injustes et indécentes. Oui suite à l’information relayée par le quotidien Libération de ce jeudi  08 Août  sur « un sukeru koor » distribué à l’Assemblée Nationale, Maître s’est permis sur les ondes de la Rfm de défendre cette distribution, de faire une comparaison avec une situation beaucoup plus intéressante sous le régime de Wade. «  Du temps du régime libéral, le député recevait 200.000FCFA pour  le sukuro kor, 200.000FCFA pour la Tabaski,  300.000FCFA après chaque marathon budgétaire pour permettre à chaque député de bien se reposer ».Pour l’avocat le député Sénégalais n’est pas mis dans de bonnes conditions de travail comparaison faite à son homologue de plusieurs pays de la sous-région. Toujours dans ses explications se fondant sur l’article 100 du Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale qui aligne le député sur les agents de l’Administration et de la Magistrature les plus gradés, le député devrait recevoir un salaire de 5 millions. Pour Me Diouf, voilà ce qu’il faut dénoncer. Non Maître, nous ce que nous dénonçons, c’est le fait de voir des élus se sucrer sur le dos de son Peuple qui peut à la limite se passer d’une Institution à la remorque de l’Exécutif.

Vous n’avez pas le droit de faire la comparaison avec le régime de Wade sur ce point car sa gestion gabégique explique en grande partie son départ et la mobilisation de tous les sénégalais pour le changement.  En tout cas Moustapha Diakhaté, le président du Groupe parlementaire de la majorité qui a souvent dans le passé défendu le payement des députés par des indemnités relativement à leur participation à des gestions ne peut pas certainement avoir cette même position que le député du Peuple. Même Me Elhadji Diouf, député non-inscrit, se garderait de faire une telle sortie s’il était membre de la mouvance présidentielle, à moins de travailler contre le régime.

Lors de son dernier voyage au Burkina Faso, Macky Sall soutenait que malgré toute la volonté d’un chef d’Etat, il ne peut rien faire s’il n’est pas soutenu par son peuple. Il faut commencer d’abord par  bien harmoniser entre décideurs au sommet de ce pays avant de demander le soutien du Peuple qui  a son mot à dire dans tous les cas démocratiquement à travers les urnes ou brutalement dans les rues. C’est du déjà vécu !


Jeudi 8 Aout 2013 16:00


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