C'est en grande partie la raison de la non tenue de l'acte six (6) du procès Karim de Wade. Après l'arrêt rendu par le Président de la Cour de Répression de l'Enrichissement Illicite (CREI), Henri Grégoire Diop, sur la compétence de sa Cour, la Cour suprême attendue ce mardi. Ce, pour permettre aux avocats du fils du président sortant de se préparer pour l'audience sur le rabat d'arrêt devant la Chambre criminelle de la Cour Suprême prévue.
Dans le cadre dudit dossier, "alors que l’administration de la CREI, ainsi que son président, avaient refusé de recevoir sa déclaration de pourvoi en cassation, notre frère Karim WADE avait saisi la chambre criminelle de la cour suprême du Sénégal qui a rendu un arrêt le 06 février 2014 affirmant le droit inaliénable de tout citoyen d’exercer les voies de recours prévues par la loi, notamment le pourvoi en cassation", rappelle le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) qui dénonce par ailleurs "les manipulations du gouvernement qui, à travers le ministre de la justice, tente de faire croire qu’il est étranger à la procédure de rabat d’arrêt faite en son nom par le procureur général près la cour suprême".
Mais le ton est donné du côté des avocats de Wade-fils: « Nous passerons la journée du mardi à la Cour Suprême puisse qu'elle tend à mettre en cause une décision. Car, elle a rendu une décision contradictoire. C'est l'Etat du Sénégal, par son procureur spécial, qui a initié cette procédure. Donc, c'est la même partie qui nous convoque encore à la Cour Suprême», de dire Me Seydou Diagne, dans les colonnes de "Libération".