«Nous considérons que les victimes ont droit à la justice. La cour a rendu une décision susceptible de faire l’objet d’un appel. Mais, pour le moment, nous pensons que les victimes ont commencé à voir le bout du tunnel, avec la condamnation à perpétuité de l’ancien Président du Tchad », a déclaré Aboubacry Mbodj, le secrétaire général de la Raddho.
Saluant la mise sur pied de cette cour, le «droit de l’hommiste» soutient : «Il faut reconnaître que c’est la première fois que les Chambres africaines extraordinaires expérimentent ces compétences comme juridiction spéciale et qu’un chef d’Etat africain est jugé par un autre Etat africain. Cela marque un processus important dans la lutte contre l’impunité ».
Mais il reste un pas à franchir pour parfaire cette juridiction, car, relève-t-il, il faut repenser les CAE : «Nous voulons que la justice africaine soit permanente, car les Chambres africaines extraordinaires vont disparaître lorsque le procès de Habré sera bouclé» déclare-t-il. Avant de relever ses limites : «Ces limites se prouvent par le fait que certaines personnes qui devaient comparaître devant les CAE, avec le refus des Etats africains, n’ont pas pu le faire. Les Chambres n’ont pas une police pour contraindre un Etat à livrer ses citoyens. Il y a également l’absence de témoins»
Saluant la mise sur pied de cette cour, le «droit de l’hommiste» soutient : «Il faut reconnaître que c’est la première fois que les Chambres africaines extraordinaires expérimentent ces compétences comme juridiction spéciale et qu’un chef d’Etat africain est jugé par un autre Etat africain. Cela marque un processus important dans la lutte contre l’impunité ».
Mais il reste un pas à franchir pour parfaire cette juridiction, car, relève-t-il, il faut repenser les CAE : «Nous voulons que la justice africaine soit permanente, car les Chambres africaines extraordinaires vont disparaître lorsque le procès de Habré sera bouclé» déclare-t-il. Avant de relever ses limites : «Ces limites se prouvent par le fait que certaines personnes qui devaient comparaître devant les CAE, avec le refus des Etats africains, n’ont pas pu le faire. Les Chambres n’ont pas une police pour contraindre un Etat à livrer ses citoyens. Il y a également l’absence de témoins»