Le président sénégalais, Abdoulaye Wade n’a pas fait dans la dentelle devant ses pairs et chefs de gouvernement de plus de 115 nations présents au sommet de Copenhague. S’adressant aux dirigeants de pays développés, il a déclaré que «le vrai problème est de savoir quel engagement les pays développés vont prendre pour ne plus polluer l’atmosphère. Nous prenons bonne note de toutes les promesses qui ont été faites ici».
Le chef de l’Etat sénégalais d’estimer qu’il y a une «stratégie de la promesse pour faire de nouvelles promesses afin d’oublier les anciennes». Et de marteler devant un parterre de personnalités et dignitaires du monde : «qu’on ne me fasse pas croire que l’aide qui sera décidée ici sera différente de celle qui est faite dans le domaine de l’éducation la santé et la formation. L’Afrique étant physiquement menacée par l’érosion côtière, la diminution des lacs, l’avancée du désert du Sahara, il faut des actes concrets».
Le chef de l’Etat sénégalais d’estimer qu’il y a une «stratégie de la promesse pour faire de nouvelles promesses afin d’oublier les anciennes». Et de marteler devant un parterre de personnalités et dignitaires du monde : «qu’on ne me fasse pas croire que l’aide qui sera décidée ici sera différente de celle qui est faite dans le domaine de l’éducation la santé et la formation. L’Afrique étant physiquement menacée par l’érosion côtière, la diminution des lacs, l’avancée du désert du Sahara, il faut des actes concrets».
Les quatre grands projets de l'Afrique
Après avoir dénoncé les promesses non tenues des grandes puissances, le président sénégalais a évoqué des projets initiés par des africains et qui sont en cours de mise en œuvre. «Nous avons quatre expériences que sont le mur continental pour enrayer la salinisation des terres, et surtout l’érosion côtière qui fait des affres entre Casablanca et Nigéria».
Abdoulaye Wade a aussi cité l’Eco village pour affranchir les populations de la détérioration de l’environnement. «Nous créons une forêt d’arbres fruitiers pour séquestrer le carbone. Nous demandons que ce fonds soit soutenu», a-t-il indiqué.
La Grande Muraille verte qui s’étend de Dakar à Djibouti a aussi été soulignée par le coordonnateur du volet environnement du Nepad. Abdoulaye Wade a fait savoir que pour ce projet, «520km ont été réalisés sans aide extérieure. Le Mali est en train de réaliser son tracé comme le Sénégal. Nous avons mis en place une agence panafricaine de la Grande Muraille Verte. Comme il y a aussi des agences nationales». Et d’apostropher encore Barack Obama et ses collègues chefs d’Etat de grandes puissances : «voila des efforts qui sont réels et nous vous demandons d’y participer. Nous demandons à tous les scientifiques de s’intéresser à cette question».
Le chef de l’Etat sénégalais a encore lancé un nouveau concept. C’est «Energie gratuite pour l’Afrique». Il a, ainsi, expliqué : «nous les scientifiques et politiques africains, nous voulons créer au Sahara une centrale solaire de 100 mille méga watt. Le réchauffement est une richesse qu’on ne doit pas brader. L’énergie solaire au bout d’un an le prix diminue d’un tiers et au bout deux ans le coût est de 0. Nous avons calculé le taux selon le kilowatt que nous payons au Sénégal».
Après son intervention sur la tribune des Nations unies pour climat, le président Abdoulaye Wade va dans quelques minutes tenir une conférence de presse pour élucider sa pensée sur les changements climatiques et certainement réagir sur d’autres questions que les journalistes lui poseront.
Fin du texte
Après avoir dénoncé les promesses non tenues des grandes puissances, le président sénégalais a évoqué des projets initiés par des africains et qui sont en cours de mise en œuvre. «Nous avons quatre expériences que sont le mur continental pour enrayer la salinisation des terres, et surtout l’érosion côtière qui fait des affres entre Casablanca et Nigéria».
Abdoulaye Wade a aussi cité l’Eco village pour affranchir les populations de la détérioration de l’environnement. «Nous créons une forêt d’arbres fruitiers pour séquestrer le carbone. Nous demandons que ce fonds soit soutenu», a-t-il indiqué.
La Grande Muraille verte qui s’étend de Dakar à Djibouti a aussi été soulignée par le coordonnateur du volet environnement du Nepad. Abdoulaye Wade a fait savoir que pour ce projet, «520km ont été réalisés sans aide extérieure. Le Mali est en train de réaliser son tracé comme le Sénégal. Nous avons mis en place une agence panafricaine de la Grande Muraille Verte. Comme il y a aussi des agences nationales». Et d’apostropher encore Barack Obama et ses collègues chefs d’Etat de grandes puissances : «voila des efforts qui sont réels et nous vous demandons d’y participer. Nous demandons à tous les scientifiques de s’intéresser à cette question».
Le chef de l’Etat sénégalais a encore lancé un nouveau concept. C’est «Energie gratuite pour l’Afrique». Il a, ainsi, expliqué : «nous les scientifiques et politiques africains, nous voulons créer au Sahara une centrale solaire de 100 mille méga watt. Le réchauffement est une richesse qu’on ne doit pas brader. L’énergie solaire au bout d’un an le prix diminue d’un tiers et au bout deux ans le coût est de 0. Nous avons calculé le taux selon le kilowatt que nous payons au Sénégal».
Après son intervention sur la tribune des Nations unies pour climat, le président Abdoulaye Wade va dans quelques minutes tenir une conférence de presse pour élucider sa pensée sur les changements climatiques et certainement réagir sur d’autres questions que les journalistes lui poseront.
Fin du texte