Kim Jong-un, jeudi 10 octobre, au Palais du Soleil de Kumsusan pour rendre hommage aux deux anciens dirigeants, Kim Jong-il et Kim Il-sung. REUTERS/KCNA
Kim Jong-un continue de faire le ménage. Le jeune dirigeant nord-coréen a limogé Kim Kyok-sik, un général considéré comme responsable du bombardement d’une île sud-coréenne en 2010, attaque qui avait tué quatre Sud-Coréens. Ce haut-gradé était un fidèle de Kim Jong-il, le père du dirigeant actuel. Il a été remplacé par un général méconnu, sans doute plus loyal au nouveau maître de Pyongyang.
Depuis la mort de son père il y a deux ans, Kim Jong-un a déjà remplacé près de la moitié des cadres au sommet de l’armée, du Parti et du gouvernement. Il s’est entouré de technocrates plus jeunes et a diminué le
pouvoir de l’armée au profit du Parti unique.
Selon les analystes à Séoul, ces remaniements au sein de l’Etat le plus opaque de la planète montrent que la succession dynastique à Pyongyang se consolide plus rapidement que prévu. Kim Jong-un, lui-même partisan d’une ligne dure, tente aujourd’hui de relancer son économie en ruine tout en développant son appareil militaire, et notamment l’arme nucléaire.
SOurce : Rfi.fr
Depuis la mort de son père il y a deux ans, Kim Jong-un a déjà remplacé près de la moitié des cadres au sommet de l’armée, du Parti et du gouvernement. Il s’est entouré de technocrates plus jeunes et a diminué le
pouvoir de l’armée au profit du Parti unique.
Selon les analystes à Séoul, ces remaniements au sein de l’Etat le plus opaque de la planète montrent que la succession dynastique à Pyongyang se consolide plus rapidement que prévu. Kim Jong-un, lui-même partisan d’une ligne dure, tente aujourd’hui de relancer son économie en ruine tout en développant son appareil militaire, et notamment l’arme nucléaire.
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