Alphonse Djédjé Mady, président du directoire du RHDP.
C’est un véritable appel à la désobéissance civile que vient de lancer l’opposition ivoirienne, et c’est une première. En 2005, au terme normal du mandat constitutionnel du président Gbagbo, l’opposition avait envisagé de lancer un appel de ce genre. Des négociations sous les auspices des Nations unies et de l’Union africaine avaient alors permis d’aboutir à un compromis.
Mais après la double dissolution que vient d’annoncer le président, l’opposition ivoirienne ne pouvait rester muette. Alphonse Djédjé Mady, président du directoire du RHDP explique : «Cette décision de M. Laurent Gbagbo constitue un véritable coup d’Etat. En conséquence, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix proclame qu’à compter de ce même jour il ne reconnaît plus M. Laurent Gbagbo comme chef de l’Etat de Côte d’Ivoire.»
Avec cet appel, la tâche paraît désormais délicate pour le Premier ministre, chargé de former un gouvernement. Comment les quatre principaux partis de l’opposition peuvent-ils continuer de cohabiter avec un président qu’ils ne reconnaissent plus ?
On se demande comment Guillaume Soro va pouvoir réunir un nouveau cabinet. Mais, comme le clame son porte-parole, Meité Sindou, il entend bien avancer : «Le Premier ministre entend préserver les acquis politiques de l’accord de Ouagadougou et poursuivre les objectifs fixés par celui-ci, notamment l’achèvement de la liste électorale, l’organisation des élections dans les meilleurs délais et la réunification du territoire.»
Les ex-rebelles des Forces nouvelles se réunissent lundi 15 février dans leur fief de Bouaké, dans le centre du pays, sans leur chef Guillaume Soro qui consultera toute la journée pour tenter de constituer son équipe.
Mais après la double dissolution que vient d’annoncer le président, l’opposition ivoirienne ne pouvait rester muette. Alphonse Djédjé Mady, président du directoire du RHDP explique : «Cette décision de M. Laurent Gbagbo constitue un véritable coup d’Etat. En conséquence, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix proclame qu’à compter de ce même jour il ne reconnaît plus M. Laurent Gbagbo comme chef de l’Etat de Côte d’Ivoire.»
Avec cet appel, la tâche paraît désormais délicate pour le Premier ministre, chargé de former un gouvernement. Comment les quatre principaux partis de l’opposition peuvent-ils continuer de cohabiter avec un président qu’ils ne reconnaissent plus ?
On se demande comment Guillaume Soro va pouvoir réunir un nouveau cabinet. Mais, comme le clame son porte-parole, Meité Sindou, il entend bien avancer : «Le Premier ministre entend préserver les acquis politiques de l’accord de Ouagadougou et poursuivre les objectifs fixés par celui-ci, notamment l’achèvement de la liste électorale, l’organisation des élections dans les meilleurs délais et la réunification du territoire.»
Les ex-rebelles des Forces nouvelles se réunissent lundi 15 février dans leur fief de Bouaké, dans le centre du pays, sans leur chef Guillaume Soro qui consultera toute la journée pour tenter de constituer son équipe.