Le poing levé, Simone Gbagbo est arrivée dans une posture conquérante. L’ex-première dame parle rarement. Mais elle a pour une fois décidé de s’exprimer, en tant que « leader d’opinion », alors que « l’heure est grave », et que « l’avenir s’assombrit », dit-elle. La vice-présidente du FPI a donc demandé des mesures d'apaisement en faveur de Laurent Gbagbo.
« Je voudrais appeler le chef de l'État à prendre une loi d'amnistie pour rendre M. Laurent Gbagbo éligible. Je l'invite à lui délivrer un passeport diplomatique. Il y a droit. Et qu'il libère les prisonniers de la crise post-électorale. Et qu'il facilite le retour sécurisé des milliers d'exilés. Qu'il réinscrive sur les listes électorales M. Blé Goudé Charles et pourquoi pas M. Soro Guillaume. »
Elle s'est ensuite attardée sur le cas d'Alassane Ouattara, citant la Constitution ou encore des collaborateurs du chef de l'État. Elle juge sa candidature à un troisième mandat illégale.
« Je voudrais appeler le chef de l'État à prendre une loi d'amnistie pour rendre M. Laurent Gbagbo éligible. Je l'invite à lui délivrer un passeport diplomatique. Il y a droit. Et qu'il libère les prisonniers de la crise post-électorale. Et qu'il facilite le retour sécurisé des milliers d'exilés. Qu'il réinscrive sur les listes électorales M. Blé Goudé Charles et pourquoi pas M. Soro Guillaume. »
Elle s'est ensuite attardée sur le cas d'Alassane Ouattara, citant la Constitution ou encore des collaborateurs du chef de l'État. Elle juge sa candidature à un troisième mandat illégale.