Après cette annonce des mutins, la réaction ne s’est pas fait attendre. Dans la matinée, une vingtaine de mutins armés de kalachnikovs et de roquettes RPG ont pris position devant l'état-major des armées à Abidjan. Certains axes routiers ont par ailleurs été plus ou moins bloqués, notamment à Bouaké. Mais plus de peur que de mal, puisqu’aucun blessé n'est à déplorer.
Vers 15h TU, une dizaine de blindés légers et de pick-ups chargés chacun de dizaines d'hommes de la garde républicaine et du centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO) sont arrivés sur place. Très vite, le rapport de force a tourné en faveur des forces loyalistes. En milieu de journée avait été réuni un conseil national de sécurité durant lequel le président ivoirien Alassane Ouattara a prôné la « fermeté » vis-à-vis des mutins. Dès lors, leur marge de manœuvre semblait assez réduite, d'où leur retour paisible et assez rapide dans leur caserne à Abidjan.
Les mutins refusaient de renoncer aux revendications financières de 12 millions de francs CFA. Une somme qu’ils ont déjà partiellement touchée à hauteur de 5 millions de francs CFA. Depuis plusieurs semaines, le ministère de la Défense, l’état-major des armées avaient multiplié les rencontres avec les mutins en compagnie également des chefs traditionnels et des autorités religieuses. Ces entretiens avaient semble-t-il abouti jeudi soir à un modus vivendi entre les deux partis.
Situation financière du pays difficile
D’une part, le gouvernement s’est engagé à faire des efforts sur les promotions en grades plus fréquentes, sur les taux attribués aux militaires pour leurs logements, sur la qualité générale de leur équipement, d’autre part les 8 400 mutins, comprenant la situation financière compliquée du pays, ont accepté de revoir leurs prétentions.
« Je pense que les militaires qui se sont engagés ont compris eux-mêmes que ce n’est pas dans leur intérêt, dans l’intérêt de la nation d’avoir ce genre de mouvement. Parce que finalement qu’est-ce qu’ils veulent ? Donner une image de la Côte d’Ivoire, ralentir les investissements alors qu’on a une conjoncture économique difficile, tout le monde comprend qu’il est temps de tourner la page. Je pense qu’au-delà du sacrifice, le gouvernement réussi à leur faire comprendre que dans leur intérêt, il faut une Côte d’Ivoire stable et prospère », explique Arthur Banga, spécialiste des questions de défense, joint par RFI, jeudi soir, après l’annonce des ex-mutins.
Visiblement, plusieurs mutins n’ont pas la même analyse de la situation et continuent de revendiquer le paiement de la totalité de leurs primes. Ils se disent « furieux de s'être fait doubler » par certains de leurs collègues. Pendant ce temps, la population rencontre des difficultés similaires à celle de militaires dont ils sont parents, mais qui en plus, eux, sont soumis à la peur des tirs de kalachnikovs. Reste à savoir comment le gouvernement parviendra à se sortir de cette impasse.
Vers 15h TU, une dizaine de blindés légers et de pick-ups chargés chacun de dizaines d'hommes de la garde républicaine et du centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO) sont arrivés sur place. Très vite, le rapport de force a tourné en faveur des forces loyalistes. En milieu de journée avait été réuni un conseil national de sécurité durant lequel le président ivoirien Alassane Ouattara a prôné la « fermeté » vis-à-vis des mutins. Dès lors, leur marge de manœuvre semblait assez réduite, d'où leur retour paisible et assez rapide dans leur caserne à Abidjan.
Les mutins refusaient de renoncer aux revendications financières de 12 millions de francs CFA. Une somme qu’ils ont déjà partiellement touchée à hauteur de 5 millions de francs CFA. Depuis plusieurs semaines, le ministère de la Défense, l’état-major des armées avaient multiplié les rencontres avec les mutins en compagnie également des chefs traditionnels et des autorités religieuses. Ces entretiens avaient semble-t-il abouti jeudi soir à un modus vivendi entre les deux partis.
Situation financière du pays difficile
D’une part, le gouvernement s’est engagé à faire des efforts sur les promotions en grades plus fréquentes, sur les taux attribués aux militaires pour leurs logements, sur la qualité générale de leur équipement, d’autre part les 8 400 mutins, comprenant la situation financière compliquée du pays, ont accepté de revoir leurs prétentions.
« Je pense que les militaires qui se sont engagés ont compris eux-mêmes que ce n’est pas dans leur intérêt, dans l’intérêt de la nation d’avoir ce genre de mouvement. Parce que finalement qu’est-ce qu’ils veulent ? Donner une image de la Côte d’Ivoire, ralentir les investissements alors qu’on a une conjoncture économique difficile, tout le monde comprend qu’il est temps de tourner la page. Je pense qu’au-delà du sacrifice, le gouvernement réussi à leur faire comprendre que dans leur intérêt, il faut une Côte d’Ivoire stable et prospère », explique Arthur Banga, spécialiste des questions de défense, joint par RFI, jeudi soir, après l’annonce des ex-mutins.
Visiblement, plusieurs mutins n’ont pas la même analyse de la situation et continuent de revendiquer le paiement de la totalité de leurs primes. Ils se disent « furieux de s'être fait doubler » par certains de leurs collègues. Pendant ce temps, la population rencontre des difficultés similaires à celle de militaires dont ils sont parents, mais qui en plus, eux, sont soumis à la peur des tirs de kalachnikovs. Reste à savoir comment le gouvernement parviendra à se sortir de cette impasse.
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