La situation était très tendue à la mi-journée ce lundi 13 décembre 2010, aux abords de l’Hôtel du Golf d’Abidjan où résident notamment Alassane Ouattara et les membres du gouvernement de son Premier ministre, Guillaume Soro. Celui-ci ayant justement manifesté son intention de retourner à son bureau cette semaine, les Forces de défense et de sécurité avaient en conséquence renforcé les barrages autour de l’hôtel dont le périmètre est à présent bouclé par un imposant dispositif de sécurité.
En fin de matinée, des tirs ont été entendus aux abords de l’hôtel. Selon des témoignages concordants, tout aurait commencé ce lundi matin quand des ex-rebelles des Forces nouvelles, retranchés dans le bâtiment, auraient tenté de forcer un barrage des FDS, les Forces de défense et de sécurité, demeurées fidèles à Laurent Gbagbo. Ne pouvant franchir le barrage, ces militaires des forces armées des Forces nouvelles auraient, sous la contrainte, ramené à l’hôtel deux hommes en armes qui défendaient le barrage, non sans avoir, semble-t-il, échangé des tirs de sommation avec les FDS.
Celles-ci ont aussitôt appelé des renforts qui sont à présent sur place, bouclant, kalachnikov et talkies-walkies en mains, le quartier de la Riviéra Golf où vient donc de se dérouler le premier incident armé entre militaires des deux camps Ouattara et Gbagbo, depuis le second tour de la présidentielle.
DES SANCTIONS EUROPÉENNES CONTRE LAURENT GBAGBO
Les ministres des Affaires étrangères des Vingt-Sept, réunis lundi à Bruxelles, devraient adopter une interdiction de visas vers l'Europe et un gel d'actifs financiers à toute personne qui « bloque le processus de paix et de réconciliation nationale et qui en particulier menace l'issue du processus électoral » en Côte d'Ivoire.
Selon le texte qui doit encore être validé par les ministres, ces sanctions « cibleront notamment les responsables qui ont refusé de se placer sous l'autorité du Président démocratiquement élu, dont une première liste devrait être adoptée rapidement », visant clairement Laurent Gbagbo et son entourage.
En fin de matinée, des tirs ont été entendus aux abords de l’hôtel. Selon des témoignages concordants, tout aurait commencé ce lundi matin quand des ex-rebelles des Forces nouvelles, retranchés dans le bâtiment, auraient tenté de forcer un barrage des FDS, les Forces de défense et de sécurité, demeurées fidèles à Laurent Gbagbo. Ne pouvant franchir le barrage, ces militaires des forces armées des Forces nouvelles auraient, sous la contrainte, ramené à l’hôtel deux hommes en armes qui défendaient le barrage, non sans avoir, semble-t-il, échangé des tirs de sommation avec les FDS.
Celles-ci ont aussitôt appelé des renforts qui sont à présent sur place, bouclant, kalachnikov et talkies-walkies en mains, le quartier de la Riviéra Golf où vient donc de se dérouler le premier incident armé entre militaires des deux camps Ouattara et Gbagbo, depuis le second tour de la présidentielle.
DES SANCTIONS EUROPÉENNES CONTRE LAURENT GBAGBO
Les ministres des Affaires étrangères des Vingt-Sept, réunis lundi à Bruxelles, devraient adopter une interdiction de visas vers l'Europe et un gel d'actifs financiers à toute personne qui « bloque le processus de paix et de réconciliation nationale et qui en particulier menace l'issue du processus électoral » en Côte d'Ivoire.
Selon le texte qui doit encore être validé par les ministres, ces sanctions « cibleront notamment les responsables qui ont refusé de se placer sous l'autorité du Président démocratiquement élu, dont une première liste devrait être adoptée rapidement », visant clairement Laurent Gbagbo et son entourage.