Le ministre de l’Economie français Pierre Moscovici (G) et le président ivoirien Alassane Ouattara, à Paris, le 24 juillet 2012. Photo AFP / Ana Aravelo
Lors de l'élection de François Hollande, ils ont dansé, chanté. Pour eux, cela relevait de l'évidence : Nicolas Sarkozy, l'ami d'Alassane Ouattara, battu, les portes allaient se refermer une à une devant le chef de l'Etat ivoirien et ses proches.
Quelque deux mois plus tard, force est de constater que le calcul était mauvais. Guillaume Soro, le président de l'Assemblée nationale, a été reçu par son homologue français. Et ce jeudi, c'est Alassane Ouattara, une vieille relation de Laurent Fabius, qui foulera le tapis rouge du palais de l'Elysée.
"Un mauvais geste"
Toussaint Alain, ex-conseiller à la présidence ivoirienne et infatigable défenseur de Laurent Gbagbo, ne cache pas sa déception : « Nous considérons que la venue de Monsieur Ouattara en visite officielle en France est un mauvais geste. Cela nous indigne au plus haut point. Le président François Hollande a fait campagne sur le thème du « le changement, c’est maintenant », mais nous considérons qu’il n’y a pas eu d’évolution, de changement majeur. La France est en quelque sorte le parrain de ce régime. Monsieur Ouattara, en tant que filleul, devrait être rappelé à l’ordre. Mais il vient en France, où il reçoit même une remise de la dette. Cela ressemble fort à une prime pour les mauvaises actions qu’il mène contre la démocratie en Côte d’Ivoire ».
Leurs camarades français au sein de l'Internationale socialiste (IS) ayant dans leur grande majorité pris leur distance, les cadres du FPI (Front populaire ivoirien) et plus largement les partisans de Laurent Gbagbo bénéficient désormais d'une oreille attentive de certains réseaux d'extrême droite mais surtout du Front de gauche. Le Parti communiste (PC) souhaite ainsi que l'Assemblée nationale ouvre une enquête sur les responsabilités françaises dans la crise ivoirienne.
Source: RFI
Quelque deux mois plus tard, force est de constater que le calcul était mauvais. Guillaume Soro, le président de l'Assemblée nationale, a été reçu par son homologue français. Et ce jeudi, c'est Alassane Ouattara, une vieille relation de Laurent Fabius, qui foulera le tapis rouge du palais de l'Elysée.
"Un mauvais geste"
Toussaint Alain, ex-conseiller à la présidence ivoirienne et infatigable défenseur de Laurent Gbagbo, ne cache pas sa déception : « Nous considérons que la venue de Monsieur Ouattara en visite officielle en France est un mauvais geste. Cela nous indigne au plus haut point. Le président François Hollande a fait campagne sur le thème du « le changement, c’est maintenant », mais nous considérons qu’il n’y a pas eu d’évolution, de changement majeur. La France est en quelque sorte le parrain de ce régime. Monsieur Ouattara, en tant que filleul, devrait être rappelé à l’ordre. Mais il vient en France, où il reçoit même une remise de la dette. Cela ressemble fort à une prime pour les mauvaises actions qu’il mène contre la démocratie en Côte d’Ivoire ».
Leurs camarades français au sein de l'Internationale socialiste (IS) ayant dans leur grande majorité pris leur distance, les cadres du FPI (Front populaire ivoirien) et plus largement les partisans de Laurent Gbagbo bénéficient désormais d'une oreille attentive de certains réseaux d'extrême droite mais surtout du Front de gauche. Le Parti communiste (PC) souhaite ainsi que l'Assemblée nationale ouvre une enquête sur les responsabilités françaises dans la crise ivoirienne.
Source: RFI