Un mois, c’est le temps que se sont données les autorités ivoiriennes pour boucler le recensement des anciens combattants.
Il doit se dérouler dans plusieurs chefs-lieux de départements du pays. Les anciens combattants, ainsi que tous les jeunes qui ont pris les armes, lors de la dernière crise post-électorale, sont invités à se rendre dans des casernes militaires, munis de leurs documents d’état-civil. Ceux qui ont déjà été recensés auparavant doivent également en apporter la preuve.
Mardi, le président Alassane Ouattara a signé un décret instaurant une autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration. Cet organisme remplacera la dizaine de structures chargées auparavant de ces programmes, mais aux résultats décevants.
Cette campagne de recensement est cruciale pour la Côte d’Ivoire, en proie depuis des semaines à de nouvelles violences. Selon Alla Kouakou, porte-parole du ministère de la Défense, il est impossible de reclasser tous ces anciens combattants dans l’armée, mais des chiffres précis devraient permettre de trouver des solutions pour leur futur.
Source: RFI