Lors de leur dernière rencontre, le 3 août, l'interprofession des miniers et le ministre de l’Industrie et des mines, Jean-Claude Brou, se sont accordés sur un point : l’orpaillage clandestin est un fléau qui parasite l'activité des sociétés et représente un danger pour les populations.
« Le gouvernement a fermé plus de 400 sites. Ils ont été fermés, déguerpis. La plupart des empailleurs ont été interpellés et beaucoup de matériels détruits », affirme Jean-Claude Brou.
Mais le ministre de l'Industrie et des mines souligne également que les autorités ont « observé certaines recolonisations de certains sites, à peu près 150 recolonisations. Le gouvernement n’a pas encore pris de décision, mais il continue de poursuivre son programme [Programme national de la réglementation de l’orpaillage] ».
Le PDG de Randgold-Côte d'Ivoire s'inquiète pour l'environnement
Outre les problèmes d'illégalité, l'usage anarchique de produits hautement toxiques, comme le mercure sur ces centaines de sites clandestins provoquent des ravages dans les cours d'eau, les forêts et les cultures, accusent les industriels.
« C’est impressionnant. Vous vous retrouvez sur des sites où il y a plus d’un millier de personnes. Au quotidien, cela fait beaucoup de monde en train de creuser sur des sites, d'utiliser des produits chimiques de façon incontrôlée. Et pour nous, il est difficile de pouvoir accéder à ces zones », explique Ndiaye Bodiel, directeur général de Randgold Resources de Côte d’Ivoire et président du Groupement professionnel des miniers de Côte d'Ivoire (GPMCI).
Il existe à ce jour cinq mines d'or industrielles en Côte d’Ivoire pour une production totale de 25 tonnes annuelles avec les petites structures. Les objectifs du pays en la matière sont ambitieux puisque on pourrait atteindre les 48 tonnes à l'horizon 2030. Mais pour cela, estiment les professionnels, il faudrait que la Côte d’Ivoire mette sérieusement de l'ordre sur son sol et dans ses sous-sols.
« Le gouvernement a fermé plus de 400 sites. Ils ont été fermés, déguerpis. La plupart des empailleurs ont été interpellés et beaucoup de matériels détruits », affirme Jean-Claude Brou.
Mais le ministre de l'Industrie et des mines souligne également que les autorités ont « observé certaines recolonisations de certains sites, à peu près 150 recolonisations. Le gouvernement n’a pas encore pris de décision, mais il continue de poursuivre son programme [Programme national de la réglementation de l’orpaillage] ».
Le PDG de Randgold-Côte d'Ivoire s'inquiète pour l'environnement
Outre les problèmes d'illégalité, l'usage anarchique de produits hautement toxiques, comme le mercure sur ces centaines de sites clandestins provoquent des ravages dans les cours d'eau, les forêts et les cultures, accusent les industriels.
« C’est impressionnant. Vous vous retrouvez sur des sites où il y a plus d’un millier de personnes. Au quotidien, cela fait beaucoup de monde en train de creuser sur des sites, d'utiliser des produits chimiques de façon incontrôlée. Et pour nous, il est difficile de pouvoir accéder à ces zones », explique Ndiaye Bodiel, directeur général de Randgold Resources de Côte d’Ivoire et président du Groupement professionnel des miniers de Côte d'Ivoire (GPMCI).
Il existe à ce jour cinq mines d'or industrielles en Côte d’Ivoire pour une production totale de 25 tonnes annuelles avec les petites structures. Les objectifs du pays en la matière sont ambitieux puisque on pourrait atteindre les 48 tonnes à l'horizon 2030. Mais pour cela, estiment les professionnels, il faudrait que la Côte d’Ivoire mette sérieusement de l'ordre sur son sol et dans ses sous-sols.
Autres articles
-
Djibouti : au moins 38 morts dans un naufrage
-
Guinée: l’opposition s’organise autour de l’Union sacrée pour faire pression sur la transition
-
Soudan du Sud: une dizaine de pays dénoncent les taxes sur les opérations humanitaires
-
Mali : plus de 110 civils enlevés par des "djihadistes" présumés
-
Après le naufrage meurtrier d'une baleinière, la Centrafrique fait son deuil