« C’est parce que le partage est terriblement déséquilibré et risque de laisser en rade plusieurs sociétés de la plateforme aéroportuaire. La tutelle indique en effet que les 45 milliards de FCFA seront affectés au Hub d’Air Sénégal dans l’opérationnalisation de son plan de développement, une enveloppe de 15 milliards de FCFA sera allouée au crédit hôtelier et touristique, tandis que 12 milliards de Fcfa seront affectés au paiement des hôtels réquisitionnés pour le confinement des cas contacts du Covid-19. Enfin 5 milliards de FCFA sont destinés à soutenir et accompagner les entreprises et agences du portefeuille de l’Etat. Une telle démarche va inéluctablement sonner la mort de plusieurs entreprises du secteur et créer les conditions de pertes d’emplois pour des centaines de travailleurs ».
Pour le SG dudit syndicat, Serigne Moustapha Gaye « Mara », « au même titre que les hôteliers et la compagnie nationale, le gestionnaire et tous les prestataires de l’aéroport vont être impactés avec l’arrêt du trafic. En effet l’absence de trafic signifie l’absence de revenus. Déjà, 2,6 millions de passagers de moins au Sénégal en 2020, c’est l’estimation faite par l'Association du transport aérien international (IATA) ce jeudi 23 avril dans sa dernière mise à jour. Les prévisions pour la reprise du trafic sont fixées pour le mois de juillet. D’ici là, une entreprise comme LAS (Limak-Aibd-Summa), gestionnaire de l’aéroport et les autres sociétés ont besoin d’appui et de garantie pour pouvoir assurer les salaires de leurs agents avant un début de rentrée de fonds vers Août et Septembre ».
Pour le SG dudit syndicat, Serigne Moustapha Gaye « Mara », « au même titre que les hôteliers et la compagnie nationale, le gestionnaire et tous les prestataires de l’aéroport vont être impactés avec l’arrêt du trafic. En effet l’absence de trafic signifie l’absence de revenus. Déjà, 2,6 millions de passagers de moins au Sénégal en 2020, c’est l’estimation faite par l'Association du transport aérien international (IATA) ce jeudi 23 avril dans sa dernière mise à jour. Les prévisions pour la reprise du trafic sont fixées pour le mois de juillet. D’ici là, une entreprise comme LAS (Limak-Aibd-Summa), gestionnaire de l’aéroport et les autres sociétés ont besoin d’appui et de garantie pour pouvoir assurer les salaires de leurs agents avant un début de rentrée de fonds vers Août et Septembre ».