Alors que les combats et exactions se poursuivent dans le centre et l'est de la Centrafrique, des délégués des groupes armés sont attendus à Rome la semaine prochaine pour participer à des discussions sous l'égide de la communauté catholique Sant’Egidio. Des discussions prévues du 14 au 20 juin et qui réuniront au moins l'UPC, le FPRC, les anti-balaka mouvance Mocome, 3R ou encore le MPC.
Selon les informations de RFI, le chef de la Minusca Parfait Onanga fera aussi le déplacement. Le gouvernement pourrait également envoyer un émissaire. La coordination anti-balaka d'Edouard Ngaissona déplore, elle, de ne pas avoir reçu d'invitation.
Sant'Egidio, qui s'implique depuis plusieurs années dans une médiation en Centrafrique, a amorcé en début d'année un dialogue avec plusieurs groupes armés qui se battent sur le terrain. Mais cette nouvelle rencontre intervient quelques jours après la signature d'un accord entre Sant’Egidio et les Nations unies. Le bureau des affaires politiques de l'ONU et l'organisation catholique, parfois surnommée la petite ONU de Trastevere, s'engagent à coopérer activement sur certaines crises. « Le fait d'être un acteur qui n'a pas d'intérêts politiques ou économiques, mais seulement humanitaires, nous donne une plus grande force pour avoir un impact plus opérationnel », a déclaré le président de Sant'Egidio Marco Impagliazzo à la signature de l'accord. « Il est évident que l'ONU ne peut prévenir ou résoudre les conflits toute seule », a de son côté commenté le sous-secrétaire général Jeffrey Feltman.
Selon les informations de RFI, le chef de la Minusca Parfait Onanga fera aussi le déplacement. Le gouvernement pourrait également envoyer un émissaire. La coordination anti-balaka d'Edouard Ngaissona déplore, elle, de ne pas avoir reçu d'invitation.
Sant'Egidio, qui s'implique depuis plusieurs années dans une médiation en Centrafrique, a amorcé en début d'année un dialogue avec plusieurs groupes armés qui se battent sur le terrain. Mais cette nouvelle rencontre intervient quelques jours après la signature d'un accord entre Sant’Egidio et les Nations unies. Le bureau des affaires politiques de l'ONU et l'organisation catholique, parfois surnommée la petite ONU de Trastevere, s'engagent à coopérer activement sur certaines crises. « Le fait d'être un acteur qui n'a pas d'intérêts politiques ou économiques, mais seulement humanitaires, nous donne une plus grande force pour avoir un impact plus opérationnel », a déclaré le président de Sant'Egidio Marco Impagliazzo à la signature de l'accord. « Il est évident que l'ONU ne peut prévenir ou résoudre les conflits toute seule », a de son côté commenté le sous-secrétaire général Jeffrey Feltman.
Autres articles
-
Guerre au Soudan: les États-Unis tentent de relancer les pourparlers de paix
-
Élections en Afrique du Sud: pourquoi l’ANC s'attaque au nom du parti de l’ex-président Jacob Zuma
-
Mali: les partis politiques, de tous bords, demandent un nouveau processus court de transition
-
RDC: nouveaux combats entre les milices progouvernementales et le M23 dans la zone de Goma
-
Devant le Conseil de sécurité, la cheffe de la Monusco tire la sonnette d'alarme sur la situation dans l'est de la RDC